Afrique centrale : la BDEAC soutient le secteur privéJeudi 15 Mai 2014 - 16:15 La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) promet d’accompagner les petites et moyennes entreprises, les petites et moyennes industries, les opérateurs économiques individuels ainsi que les artisans des États membres, en finançant leurs projets La décision ressort de la première séance ordinaire du conseil d’administration 2014 de cette organisation sous-régionale, qui s'est tenue le 15 mai à Brazzaville. Le premier sujet abordé a concerné le financement accordé à une usine de transformation de bois, Likouala Timber, installée au nord du Congo. « Il faut que les petites et moyennes entreprises soient accompagnées pour qu’elles sortent de l’informel, et soient légalement et juridiquement reconnues. Il est aussi important qu’elles aient un minimum au niveau du système d’information, une comptabilité pour mieux les situer dans leurs activités et leur environnement », a déclaré le président du conseil d’administration de la BDEAC, Michaël Adandé. Une étude pour définir un cadre d’accompagnement des acteurs dudit secteur dans le domaine agricole, est également prévue. Notons que pour concrétiser tous ces projets, la BDEAC compte tisser des partenariats encore plus solides avec les organismes de microfinance ainsi que les banques. En outre, les problèmes de gouvernance ainsi que la poursuite des financements des projets de construction d'infrastructures ont également été abordés lors de ces travaux. « Nous disposons de tous les atouts pour construire des routes nous permettant de circuler librement dans la zone de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale, sans avoir l’impression de voyager », a-t-il souligné, avant d’ajouter que l’ensemble de ces projets rendra la banque plus efficace en termes d’impact social et économique. Par ailleurs, passant en revue les activités de 2013, Michaël Adandé a indiqué qu’elles ont été marquées par la consolidation des efforts déployés par toutes les parties prenantes de cette institution. En effet, le niveau des engagements pris au titre des financements, l’état du portefeuille des prêts et l’indice du recouvrement ont constitué, selon lui, autant d’indicateurs clés à l’atteinte des objectifs à court terme de la BDEAC.
Lopelle Mboussa Gassia |