Afrique centrale : les experts planchent sur la transition numériqueMardi 5 Octobre 2021 - 17:35 La Commission d’experts de la région Afrique centrale et des Grands Lacs de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) ainsi que les délégués de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) se sont réunis, le 5 octobre à Brazzaville, afin d’examiner les possibilités de soutenir et d'accompagner plusieurs projets dont le Plan stratégique pour la transition numérique et le e-learning au sein des universités.
« Nous sommes très reconnaissants vis-à-vis de la direction régionale et de nombreuses initiatives de recherche soutenues par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Une série de réformes est mise en place par ce grand réseau », a indiqué le Pr Attibayeba, vice-président de l’UMNG. Bien avant, le directeur de l’AUF avait été reçu à Paris par Anatole Collinet Makosso, Premier ministre du Congo. Les deux personnalités avaient rappelé les projets de l’AUF à réaliser au Congo, notamment le numérique, la pédagogie, l’employabilité et le e-learning ainsi que sur la formation des formateurs qui est réservée à l’enseignement primaire et secondaire. En effet, l’AUF va accompagner l’UMNG pour l’élaboration d’un plan stratégique de mise en œuvre du projet de transition numérique. « En 2022, ce projet va continuer sous la forme d’un appel à projet pour travailler avec les universités de la sous-région. Je pense que l’UMNG pourra postuler pour cet appel à projet qui est plus proche de leur besoin, la transition numérique et e-learning », a déclaré Aïssatou Sy-Wonyu, directrice régionale Afrique centrale et des Grands Lacs de l’AUF. Le Congo élevé au Conseil d’administration de l’AUF Sur les initiatives approche-pays, la directrice régionale a notifié que le Congo est membre du Conseil d’administration de l’AUF, représenté par Roger Armand Makany, directeur général de l'ESGAE qui a été élu, le 24 septembre dernier, lors de l'assemblée générale de l'AUF tenue à Bucarest, en Roumanie. « Depuis soixante ans, nous écoutons les établissements membres et les accompagnons. Nous voulons aussi créer un bureau pays de l’AUF-Congo pour montrer que nous sommes un interlocuteur stable pour les autorités éducatives », a ajouté Aïssatou Sy-Wonyu. L’élévation du Congo au Conseil d’administration de l’AUF lui permettra de bien faire entendre ses spécificités pédagogiques et les préoccupations de l’enseignement supérieur. « L’ensemble des recommandations formulées viendrait soutenir le plan stratégique 2021-2025 de l’assemblée générale de l’AUF. Elles portent sur les enjeux majeurs : les sciences humaines et sociales de gestion, la santé et le numérique, la gouvernance universitaire, l’innovation pédagogique, la recherche et autres. Mais les projets soumis aux appels à candidature sont très peu », a indiqué Jacques Etame, président de la Commission d’experts de la région Afrique centrale et des Grands Lacs de l’AUF. Signalons que l'assemblée générale de l'AUF réunit, tous les quatre ans, les établissements d'enseignement supérieur et de recherche membres de cette institution. Cette assemblée détermine l'orientation et la ligne de conduite générale de l'AUF. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Le podium officiel à l'ouverture des travaux de la commission/Adiac Notification:Non |