Après l’élection présidentielle : André Kamba et l’APRC excluent toute initiative de dialogue ou de médiation

Premier parti politique à avoir officiellement demandé au chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, de faire acte de candidature  à l’élection présidentielle du 20 mars dernier, l’APRC a, dans cette déclaration lue par son secrétaire général, Marie-Bruno Bangui, rappelé le climat de paix et de quiétude qui a prévalu tout au long du processus électoral au Congo. « Le 20 mars 2016, le vote s’est déroulé dans le calme, sans incidents majeurs. Comme dans toute compétition, cette élection présidentielle a consacré un vainqueur : le peuple congolais a plébiscité Denis Sassou N’Guesso, en l’élisant dès le premier tour du scrutin, avec 60,19% des suffrages exprimés », souligne la déclaration qui rassure le président réélu de son soutien indéfectible pour aller loin ensemble dans la mise en œuvre du projet de La marche vers le développement.

Membre de la majorité présidentielle, l’APRC a, cependant, regretté l’attaque des quartiers sud de Brazzaville dans la nuit du 3 au 4 avril par des éléments armés, qu’elle assimile aux terroristes. « Tout en s’inclinant devant la mémoire de tous nos compatriotes victimes de cette barbarie, l’APRC, sous la houlette de son président, le camarade André Kamba, condamne avec vigueur ces actes ignobles. Elle exhorte toutes les forces politiques nationales au ressaisissement, à l’unité et au respect du verdict des urnes », poursuit la déclaration.

L’APRC a, enfin, exclu toute initiative de négociation ou de médiation avec les « torpilleurs » de la paix, de la démocratie et de la concorde nationale pour que, dit-elle, vive la paix, la démocratie, l’unité nationale et la nouvelle République.