Artisanat : Joséphine Madiela en quête de soutien

Mercredi 4 Novembre 2015 - 16:15

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Artiste polyvalente (peintre, vannière et couturière), Joséphine Madiela pratique depuis 2012 la peinture sur raphia. Cependant, elle ne possède pas de local et manque d’équipements pour former des jeunes qui viennent assez régulièrement pour l’apprentissage de cette technique. Elle appelle au soutien.

 Le défi majeur de Joséphine Madiela : revaloriser le raphia et former les jeunes. Le manque de local et de matériaux de couture ne lui permet pas  d’accomplir cette tâche. « Notre tissu ancestral nécessite d’être revalorisé. Beaucoup de gens s’intéressent à la couture sur raphia et certains veulent bien apprendre. Malheureusement, je ne possède ni un endroit ni les outils pour les former »

L'artiste  peint  les toiles, les portraits en raphia composés de fibres typiquement bio. Elle  confectionne également des habits pour enfants, hommes et femmes, des chapeaux, sacs, sandales à base de raphia avec un mélange de  pagne africain et des fils en coton.

Joséphine a participé aux onzièmes Jeux africains récemment à Brazzaville. Elle a émerveillé le public par ses différentes réalisations. Elle a peint en raphia  la mascotte des Jeux et bien d’autres objets artisanaux. « Beaucoup d'étrangers ont acheté mes réalisations confectionnées en raphia lors des onzième Jeux africains de 2015. »

Ce tissu, explique cette artiste, existait avant l’arrivée des colons au Congo. Il était autrefois négligé à cause des préjugés. S'y étant mise, l’artiste apporte une touche particulière dans ses créations. Joséphine Madiela sollicite l’aide des sponsors nationaux et internationaux afin d’élargir cette vision en clamant : « Mon souhait est de faire connaître d’avantage le raphia et de le vulgariser pour la fierté de notre culture.»

 

Rosalie Bindika

Légendes et crédits photo : 

Photo : l’artiste en plein travail

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