Arts martiaux : les enfants s’intéressent à la pratique du taekwondoMardi 15 Juillet 2014 - 17:30 Les jeunes Congolais âgés de 6 à 13 ans ne souhaitent pas s’arrêter en si bon chemin après avoir découvert cet art martial sud-coréen lors d’une séance d’entraînement spéciale organisée par la Fédération nationale de taekwondo (Fécotae) le week-end dernier à Brazzaville Plus d’une centaine d’enfants, venus de tous les coins de la ville capitale, ont pris goût à la pratique du taekwondo. Les enseignements techniques de base (ki-bon) et civiques de l’expert sénégalais Papa Babacar Ndiaye et ceux du président de la Fécotae, Stanislas Mbys, les ont convaincus. Ils ne veulent plus tourner le dos à la discipline. Un objectif atteint pour la Fédération, à en croire son président. D’autant plus que l’objectif de cette séance d’entraînement était non seulement d’intéresser les enfants à la discipline, en solidifiant le taekwondo à la base, mais aussi de préparer une pépinière capable de défendre valablement les couleurs du Congo à l'avenir. Les valeurs d’éthique constituant le fondement de cet art martial ont également été inculquées à ces jeunes apprenants. « Nous sommes contents d’atteindre les deux grands objectifs que nous nous étions fixés à travers cet entraînement. Il s’agissait pour nous de rassembler les jeunes enfants pour promouvoir le vivre-ensemble, le respect de l’honneur du drapeau national quand on est en compétition », a déclaré Stanislas Mbys, s’exprimant sur cette séance d’entraînement dénommée « Children open free training ». Les enfants eux-mêmes n’ont pas manqué de témoigner leur engouement. « Je suis contente de travailler avec des amis qui viennent pour la première fois. Ensemble nous allons nous entraîner pour que le pays puisse être fier de nous. (…) Mon rêve est de devenir Diables rouges un jour », a déclaré une athlète ceinture jaune âgée de 9 ans, Isaac Mienata. Plusieurs parents ont souhaité que l’initiative se poursuive sur toute la période des vacances scolaires. Dans ce sens, la Fécotae avait prévu d'inscrire les enfants souhaitant poursuivre la pratique du taekwondo, dans les clubs proches de leurs domiciles. Une idée soutenue par l’expert Papa Babacar Ndiaye. « En face d’une autre distraction, les enfants peuvent facilement oublier les techniques qu’ils viennent d’apprendre. C’est donc important qu’ils soient suivis dans les dojos comme la Fécotae le prévoit », a-t-il expliqué. Pour lier l’utile à l’agréable, la Fécotae a mis tous les enfants autour d’une table où ils ont bu et mangé dans un grand élan de fraternité. Ceci avant de recevoir leurs diplômes de participation à cette séance d’entraînement unique en son genre. À dire vrai, les parents ont salué l’initiative de la Fédération. Ils mettront certainement la pression sur celle-ci afin que l’activité s’étende durant toute les vacances. Pour les enfants, il n’est plus question d'arrêter le taekwondo. Rominique Nerplat Makaya Légendes et crédits photo :Démonstration de taekwondo d'un athlète de six ans.
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