Assainissement : la SNPC se préoccupe de la protection de ses agents

« Conformément à notre politique de protection hygiène, sécurité et environnement, nous prenons toutes les dispositions de sorte qu’en faisant l’opération de salubrité publique initiée par le Premier ministre, nous ne puissions pas enregistrer des accidents : blessures ou pathologies de quelque nature que ce soit », a expliqué le chef de département hygiène, sécurité et en environnement du groupe Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), David Béranger Loemba.

C’est donc à juste titre que le personnel de l’entreprise, lors de l’opération salubrité sur le site SNPC Aviation, le 4 mai, était muni de tous les instruments de sécurité individuelle : masques respiratoires, casques, lunettes de sécurité… Une manière d’anticiper d’éventuels accidents.

À dire vrai, lors de ces opérations de salubrité publique, plusieurs administrations ne tiennent pas compte de la sécurité au travail des agents impliqués. Dans l’herbe, un agent mal protégé peut marcher sur une pointe ou un serpent. Un agent souffrant des allergies respiratoires, sans masques de respiration, peut mettre sa santé en danger à cause de la poussière pendant le travail. La prise en charge reviendra à l’entreprise pour manque de protection des agents. L’exemple donné par la SNPC peut inspirer d’autres structures pour éviter le pire lors de ces opérations de salubrité.

Dans le cadre de l’opération proprement dite, la société pétrolière déploie des équipes tant à Pointe-Noire qu’à Brazzaville. Selon David Béranger Loemba, il n’est pas exclu de déployer les agents dans d’autres départements du pays, dans le cadre de cette opération qui ne devrait pas concerner uniquement les grandes villes.