Bassin du Congo : lancement de l’Initiative forêt de l'Afrique centrale

Le Central africa forest initiative (Cafi) a pour objectif de préserver la forêt  du Bassin du Congo, dans l’optique d’atténuer les effets liés au changement climatique, de réduire la pauvreté et de contribuer au développement durable. L’initiative est promue par la Norvège et l’Union européenne. Elle consiste à appuyer les pays du Bassin du Congo (République démocratique du Congo, République du Congo, le Cameroun, le Gabon, la République centrafricaine et la Guinée équatoriale) à couvrir les besoins financiers de leurs plans de développement économique et social couvrant notamment les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, des mines, des transports, de l’éducation dans une perspective de développement durable.

Protéger les forêts et aider les collectivités locales

Dans son discours, Helen Clark, administratrice du Pnud, a fait savoir que la conservation des forêts de la planète va jouer un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. « Le bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt tropicale au monde, et son sol est exceptionnellement riche en ressources naturelles. Ses forêts sont soumises à une pression croissante et doivent être protégées », a-t-elle déclaré.  Pour l’administratrice du Pnud, les initiatives comme le Cafi ne visent pas seulement à protéger les forêts mais aussi à aider les collectivités à faire avancer leurs objectifs de développement. En outre, a-t-elle fait savoir, le Cafi complète d’autres initiatives telles que la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac), le Fonds forestier du bassin du Congo et de la Déclaration conjointe de Durban.

Mise en place d’un fonds

En vue de soutenir cette l’initiative pour les forêts du Bassin du Congo, un fonds multipartenaire a été créé en vue de combler un déficit de financement. Pour Helen Clark, le calendrier du lancement du Cafi tombe à point nommé au moment où  les États membres de l'ONU se tournent vers la mise en œuvre de l '«Agenda 2030 » et qu’un accord mondial sur le climat devrait être finalisé à Paris à la fin de l'année. « Le succès de la lutte contre la déforestation dans le Bassin du Congo va grandement bénéficier à cette région, mais il est aussi d'une importance capitale pour notre monde dans son ensemble », a-t-elle conclu.