Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Bienvenue !Mercredi 19 Juillet 2023 - 9:29 Les musiques africaines se sont donné rendez-vous à Brazzaville, la capitale de la République du Congo, pour célébrer la fête qui leur est dédiée, le Festival panafricain de musique (Fespam). Ainsi, du 15 au 22 juillet, les délégations venues des quatre coins du continent mettront à profit ces retrouvailles pour montrer qu’à travers la musique se construisent des passerelles du dialogue indispensable à la consolidation des liens d’amitié qui unissent les peuples africains. Aux artistes foulant pour la première fois le sol de Brazzaville de ne pas s’empêcher de descendre vers le fleuve Congo regarder en direction de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, et de noter dans leur calepin qu’ils viennent de visiter les terres d’ancrage de la rumba congolaise. Ce rythme dansant au menu duquel la 11e édition du Fespam a tiré son thème est au confluent d’autres sonorités que les mélomanes découvriront le long de la semaine. A côté de la rumba éternelle - ses dignes représentants à Brazzaville et Kinshasa seront sur scène- d’autres affiches toutes aussi alléchantes qu’entraînantes seront de la partie : slam, salsa, afro, hip-hop, reggae, folk, gospel, tradi-moderne, urbain, world, décalé, livrés par de jeunes Congolais. Comme le Sénégal exhibera son mbalax, le Cameroun son balafon, on ne manquera pas d’apprécier les déclinaisons musicales apportées du Tchad, du Mali, de France, du Rwanda, de Guinée équatoriale, de Côte d’Ivoire, du Maroc, de Mauritanie, d’Egypte, de Gambie, du Nigéria et de Russie par des artistes et groupes de renom. Brazzaville, capitale des musiques africaines, c’est ce qu’il faut retenir de remarquable ce mois de juillet au plan des œuvres de l’esprit. Les créateurs ont l’occasion de se faire valoir, les décideurs et les managers l’opportunité de leur assurer l’accompagnement dont ils ont besoin pour vivre de leur art. Gagner le pari de cet événement après un long passage à vide ouvre la perspective de conforter le Fespam afin qu’au même titre que d’autres célébrations panafricaines impliquant la jeunesse il devienne un revenez-y. C’est à ce titre que Les Dépêches de Brazzaville ont façonné ce numéro, la preuve d’un attachement à la diffusion des œuvres porteuses d’idées positives. Bienvenue à toutes et à tous ! Gankama N’Siah Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |