Burundi : la France condamne la poursuite des violences

Le porte-parole du Quai d'Orsay a rappelé la mobilisation de la région et e la communauté international pour la résolution de la crise et a appelé tous les acteurs burundais à « s’engager sans délai sur la voie d’un règlement politique ».  Il a aussi rappelé le soutien de la France à la facilitation menée par l’ancien président tanzanien, Benjamin Mkapa.

Pour Romain Nadal, « il est impératif que l’ensemble des parties burundaises renoncent à l’usage de la violence sur le terrain. Les violations des droits de l’homme, les assassinats, les attaques armées doivent cesser afin de permettre la reprise du dialogue ».

Alors que le Burundi connaissait une relative accalmie depuis quelques mois, deux militaires ont été assassinés le 22 mars à Bujumbura. Il s’agit du lieutenant-colonel Darius Ikurakure du bataillon de génie de Muzinda et du major Didier Muhimpundu. Ce qui attise à nouveau un climat de peur et de suspicion.  

L’Union européenne, qui a suspendu son aide directe au gouvernement burundais,  se dit préoccupée par la situation dans le pays.