Gouvernance : l'ARD plaide pour la convocation urgente d'un dialogue inclusifJeudi 6 Février 2025 - 17:02 Les membres de la conférence des présidents de l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD) ont animé, le 6 février, à Brazzaville une conférence de presse au cours de laquelle ils ont déploré certains faits qui minent, selon eux, le quotidien des Congolais. Ils ont également fait des propositions dans le cadre de la gouvernance démocratique.
Ils ont proposé également la dissolution de la direction générale des affaires électorales ; la mise en place d’une commission électorale nationale indépendante ; l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle loi électorale et d’un nouveau découpage électoral ; la proclamation des résultats provisoires et leur affichage dans chaque bureau de vote; la reconnaissance des Congolais de la diaspora de leur droit de vote et bien d’autres. Ils ont demandé aussi la neutralité des agents de la force publique affectés à la surveillance des élections. Au cours de cet échange avec la presse, les dirigeants de ce parti de l'opposition ont, en outre, déploré « les difficultés que vivent les Congolais au quotidien ». De la politique à l'économie, en passant par la gouvernance, le social, la diplomatie, l'éducation et l'alternance politique, tout a été évoqué. Le président de l’ARD, Mathias Dzon, a peint un tableau sombre du Congo. Il s'inquiète des décisions que les autorités prennent concernant la crise en République démocratique du Congo mais aussi du manque d’eau, d’électricité et de carburant dans les grandes villes du Congo. L'ARD a, en effet, exposé des idées afin de déconstruire les thèses selon lesquelles le pays est en crise et que la priorité consiste à organiser des élections. A propos des rumeurs sur le changement ou pas de la Constitution congolaise, l'ARD pense que rien ne peut pousser les Congolais à modifier ou changer la loi fondamentale. Le porte-parole de l’ARD, Elo Dacy, n’a pas voulu tourner en rond. « Les autorités tournent le dos aux difficultés de la population. Il y a des choses plus importantes. Basseyila est un oiseau de mauvais augure. Lorsque vous le voyez, sachez qu'un malheur va s'abattre sur le Congo. C'est un homme dangereux. Le pays est naufragé car le peuple congolais, dans son ensemble, galère », a-t-il soutenu. Il a regretté le fait que le parti au pouvoir fait fi des difficultés des Congolais et préfère lancer la campagne électorale, quatorze mois avant la date de l'élection.
Rude Ngoma Légendes et crédits photo :Le présidium/Adiac Notification:Non |