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ça roule...

Samedi 7 Août 2021 - 17:30

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Ce n'est pas encore la fin des secousses dues aux innombrables nids-de-poule qui la jonchent toujours. Mais la présence d'engins des travaux publics autour desquels s’affairent les agents concernés est la preuve que sur la Route nationale numéro 2 reliant Brazzaville au nord du Congo le travail se fait. A savoir, sa réhabilitation sur la distance située entre la capitale et un peu plus de 300 km quand elle traverse les départements du Pool et des Plateaux.

A plusieurs reprises, à cette même place, nous alertions sur le mauvais état de cette importante voie de desserte à vocation régionale quand on considère ses grands bras tendus vers le Gabon et le Cameroun, et prochainement vers la Centrafrique et le Tchad au départ de Ouesso, dans la Sangha. Les plus hautes autorités d’Afrique centrale en sont certaines. Le même constat était aussi fait par les usagers empruntant cette route pour un voyage d’affaires ou pour des raisons personnelles.

Sur sa bretelle dégradée, il y a l’immense défi que représentait son envahissement par les eaux, juste après le pont sur la rive gauche de la Léfini après le village de Mbouambé. Ce défi est sur le point d’être relevé car l’on est passé du colmatage des brèches comme naguère à la mise à contribution d’une expertise des grands rendez-vous en matière de stabilisation des chaussées. Nous n’en avions aucune là-dessus, mais à tout moment chacun peut faire appel à celle que procure l’œil nu. A ce niveau précis, la RN2 sera désormais plus en hauteur, moins basse qu’elle ne l’était jusque-là.

Au long du parcours, de temps en temps, vous affronterez un bain de poussière jaunâtre, du reste, visible sur la végétation et même les habitations alentour.  Parce que la pelleteuse dévore le sol en plusieurs endroits. Les postes à péage de fortune ? Celui qui devenait un peu emblématique, au village d’Oyonfoula, non loin de Ngo, pourrait avoir vécu. A condition là également, comme le cas pour la Léfini, que ceux qui sont à l’œuvre ne se laissent pas surprendre par les pluies diluviennes dont la saison est si proche. Du tout-venant est en effet jeté sur de longues sections qui attendent d’être définitivement affermies par du bitume.

Pour tout dire, le travail est en train de se faire, mais beaucoup reste encore à faire, car la route était largement entamée dans la distance mentionnée plus haut. Encore des efforts et tout pourrait rentrer dans l’ordre. A la satisfaction de tous.

Les Dépêches de Brazzaville

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