Rumba jungle : un concert musical boucle la troisième éditionVendredi 25 Avril 2025 - 12:10 Les lampions de la troisième édition du festival "Rumba jungle" organisée sur le thème « Du rayonnement de la rumba congolaise, de l’indépendance à nos jours » se sont éteints, le 20 avril, au complexe touristique Elonda de Kintélé. Une troisième édition bouclée par la danse.
La soirée festive qui s’est déroulée sous une pluie battante a connu la présence de quelques personnalités parmi lesquelles la représentante de l’Unesco au Congo qui a vu ce que les Congolais pensent et comment ils gèrent la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui est la rumba. Il en est de même pour l’ambassadrice de la République bolivarienne du Venezuela au Congo, Laura Evangelia Suarez; et de la directrice de la Maison russe, Maria Fakhrutdinova … Pour Ferréol Gassackys, la troisième édition de ce festival a été une réussite nonobstant la pluie qui s’est abattue bouleversant le programme établi. Il a indiqué qu’il souhaiterait que la quatrième édition se tienne ailleurs, parce qu’il veut d’une "Rumba jungle" itinérante. « Pour la prochaine édition, j’aimerais qu’on bouge un peu. A l’initial, j’avais pensé que "Rumba jungle" s’arrêtera à Owando, ce qui était un peu discriminatoire. Et quand je me retrouve à Elonda, je vois que les gens suivent. En réalité je me dis que c’est une bonne idée, et pourquoi ne pas aller à Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Mossendjo, Djambala, … Cette initiative nous la voudrons itinérante, d’où je pense qu’il faut associer tous les Congolais. Parce que le plus important c’est que nous Congolais, avons l’obligation de soutenir cette initiative de sauvegarder, de préserver ce patrimoine immatériel, enregistré au niveau de l’Unesco. il faut donc que nous respections un certain nombre de règles », a indiqué Ferréol Gassackys. Quant à la question d’organiser l’édition "Rumba jungle" à Kinshasa, il le veut bien et pense qu’il suffit qu’il y ait des partenaires qui soient en mesure de réagir, et l’édition se tiendra là-bas. Il n’y a pas de blocage pour cela, c’est, d’ailleurs, un bon clin d’œil, a-t-il renchéri.
La prestation musicale a débuté avec le talentueux Alain Deshaké et son Armée rouge qui ont interprété pour les belles oreilles du public les chansons "Rails One", "Amina Overdose", "Mi-Amor" en compagnie du maestro Maïka Munam, et "Référence", toutes de feu Papa Wemba. Après Alain Deshaké et son Armée rouge, Les Bantous de la capitale ont pris le relais. Une prestation qui a été bouleversée par la pluie. Bruno Zéphirin Okokana Légendes et crédits photo :1- Alain Deshaké accompagné par Maïka Munam interprétant la chanson "Mi-Amor" / Adiac
2- L’orchestre Bantous de la capitale sur scène/ Adiac Notification:Non |