Changements climatiques : « l’objectif des 100 milliards à portée de main »

Mercredi 21 Octobre 2015 - 13:20

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Les banques multilatérales, notamment la Banque mondiale, la Banque européenne  pour la construction et le développement et la Banque africaine de développement ont promis de verser tous les ans 15 milliards de dollars supplémentaires pour compléter  les 62 milliards déjà mobilisés par les pays développés en faveur des pays en développement. L’objectif est d’aider à faire face aux  dérèglements climatiques.

Réunie à Lima au Pérou le 9 octobre, la communauté s’est engagée à augmenter ses engagements financiers en faveur des pays en développement pour honorer leurs engagements pris auprès des pays en développement à Copenhague en 2009 et à Cancun en 2011. À quelques semaines de la COP21 de Paris, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement s’engagent.

« Nous attendions beaucoup des banques multilatérales, elles ont été au rendez-vous », a déclaré le ministre français des Finances, Michel Sapin.  L’objectif des 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 est un atout essentiel pour le succès de la COP21.

L’objectif des 100 milliards de dollars, atout essentiel du succès de la COP21

Désormais, il est à portée de main. Le ministre français des Affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabius, a salué « la bonne dynamique […] c’est  une nouvelle positive dans la lutte contre le changement climatique. Si les efforts nécessaires des pays, des banques multilatérales et du secteur privé sont confirmés, cela constituera un atout essentiel pour le succès, en décembre prochain, de la COP21 à la conférence de Paris ».

La somme peut provenir de diverses sources, bi-multilatérales, publiques et privées, innovantes. Si pour la troisième fois les pays développés ne respectent pas leur engagement, ainsi créer la confiance nécessaire à la négociation du rendez-vous de Paris, certains pays africains risqueraient de ne pas faire le déplacement.

Nicolas Hulot, le conseiller du président français, François Hollande, a dénoncé « le manque de volonté » des pays signataires de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).

 

Noël Ndong

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