Congo-France : élaboration en vue de la feuille de route technique sur la mer et les eaux continentales

Mercredi 21 Juin 2023 - 18:24

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Le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (Sepcim-aemec), Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, et les acteurs de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales français, ont convenu de travailler à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une feuille de route technique sur la mer et les eaux continentales.

Lors de sa visite de travail en France, du 11 au 18 juin, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck a eu plusieurs entretiens avec les autorités françaises à propos de l’opérationnalisation de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales. Avec le directeur de cabinet du secrétaire d’Etat auprès de la Première ministre, chargé de la mer, Hervé Berville, et le directeur général des Affaires maritimes de la pêche et de l’aquaculture, Eric Banel, les échanges ont porté sur le soutien attendu du secrétariat permanent à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie nationale des mers et des eaux continentales, au moment où la France revisite sa propre stratégie de la mer et du littoral.

Par ailleurs, le partenariat entre l’Ecole nationale supérieure de la marine et l’Institut supérieur de la mer pour la formation aux métiers de la mer en cours de création au Congo ; le soutien aux initiatives de formation à la pêche artisanale, au contrôle des pêches et à la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ainsi que le financement de l’aire marine protégée de Loango, dans le département du Kouilou, ont également été évoqués.

Aussi, le directeur de la Coopération de sécurité et de défense, le général de corps d’armée (France), Régis Colcombet, et le secrétaire permanent, ont mis l’accent sur la densification des sessions de formation au Congo, notamment à Brazzaville, pour tenir compte de la dimension ou la particularité des eaux continentales. L’évolution du dossier de l’Institut des Hautes études maritimes et fluviales et les thématiques relatives à la mer et aux eaux continentales ont été au menu de leur échange. Dans la même perspective, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck a partagé avec la préfecture maritime de l’atlantique quelques sujets et réflexions prescrits pendant son installation, le 20 janvier dernier. L’intérêt pour le secrétaire permanent a été de savoir dans quelle mesure ses hôtes entendaient accompagner le Congo dans un contexte où le président Denis Sassou N’Guesso a souligné la nécessité de mettre en œuvre cette stratégie au moment où la question sur l’économie bleue est d’actualité.

Avec l’Unesco

Le soutien aux actions de formation, à la création d’une chaire de l’Unesco, ainsi qu’à une prise en compte de toute initiative tendant à l’attractivité aux métiers de la mer et dans les eaux continentales ont fait l’objet d’échanges entre le secrétaire permanent et le sous-directeur général pour l’Afrique et les relations extérieures de l’Unesco, Firmin Edouard Motoko.

Au siège même de l’Unesco, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck a été reçu par la Commission océanographique internationale dont le Congo est candidat en juin 2023. Dans la perspective du sommet mondial des océans, prévu à Nice (France) en 2025, mais aussi dans la volonté de mise en œuvre de la convention des Nations unies pour le droit de la mer, le secrétaire permanent entendait solliciter l’appui de cette institution. De plus, il a obtenu le soutien du Service hydrographique, océanographique et maritime de France dans l’implémentation de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales au Congo.

A propos du golfe de Guinée

Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck et le secrétaire général de la mer, Didier Lallement, ont effectué un tour d’horizon sur les problèmes liés au golfe de Guinée, aux changements climatiques, aux migrations, avec des incidences sur les politiques intérieures. Ils ont abordé les deux actes de piraterie perpétrés en l’espace d’une quinzaine de jour, à savoir le Monjasa Reformer, le 25 mars dernier dans les eaux internationales au large de Pointe-Noire, et le Success 9, le 10 avril, en Côte d’Ivoire, ainsi que les réponses pertinentes à pouvoir y apporter. Les deux personnalités ont, par ailleurs, salué la justesse de présence maritime concertée des navires de l’Union européenne, gage d’une efficacité dans la prévention et la riposte à ces actes. En outre, Didier Lallement a fait savoir que sa structure entend soutenir l’implémentation de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales.

A Brest, au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck a suivi un exposé usuel réservé aux autorités qui visitent le site. Ces séances de travail se sont poursuivies à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer ; au Centre de documentation de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux ainsi qu’au Maritime information coopération & Awareness center, au Centre opérationnel des garde-côtes aussi.

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck et Didier Lallement

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