Covid-19 : plus de 60.000 Congolais vaccinés

Mercredi 26 Mai 2021 - 15:54

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Le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a dressé le 25 mai, devant la chambre haute du Parlement, la situation de la vaccination à ce jour au Congo. 

 A ce jour, a indiqué Ange Aimé Wilfrid Bininga, le Congo a  reçu 398.200 doses de vaccin, dont 281.200 de Sinopharm et 17.000 de Spoutnik V. Quant au nombre total de doses administrées aux citoyens, il est de  61.945. Parmi les vaccinés, 42.421 attendent encore la deuxième dose alors que 19.524 ont déjà reçu les deux doses.

Mais, selon certains sénateurs, ce tableau n’est pas reluisant au regard du manque d’engouement des populations à se faire vacciner. Est-ce parce que la vaccination n’est pas obligatoire que les Congolais se rechignent à se faire vacciner ? s’est interrogée en passant la sénatrice Odette Massoussa.

Pour le ministre, il s’agit d’une question qui est encadrée par le consentement préalable de l’individu. « Au stade actuel, on ne peut pas systématiser la vaccination pour tous les compatriotes. On ne peut pas non plus la rendre obligatoire à ce niveau de l’évolution de la pandémie. Nous appelons simplement nos compatriotes à prendre conscience, de faire de cette lutte contre la Covid-19 une question d’intérêt national, de santé publique. Pour le moment, le gouvernement n’a pas encore pris l’initiative de décréter le caractère obligatoire de la vaccination », a-t-il signifié.

 Interpellé sur la situation de la ville de Pointe-Noire qui continue d’être l’épicentre de la maladie avec 39 nouveaux cas, Aimé Ange Wilfrid Bininga a souligné que ce qui se passe aujourd’hui dans cette ville s’explique par l’inobservation de certains gestes, le relâchement des mesures barrières, le déni ou le refus du port du masque et bien d’autres attitudes contraires aux mesures édictées par le gouvernement.

Le non-respect des conditions fixées pour les enterrements, les sports collectifs,  tout ceci, a rappelé le ministre, participe à l’inefficacité des mesures édictées par le gouvernement.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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