Crise libyenne: nouvelle réunion à Alger des Etats voisins

01-12-2015 15:45

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La septième réunion des Etats voisins de la Libye, tenue le mardi 1er décembre dans la capitale algérienne, a lieu dans un contexte où le danger, représenté par l’ancrage de l’organisation Etat islamique dans le pays, n’a jamais été aussi grand.

A l’instar de celles qui l’ont précédée, cette rencontre vise à trouver une solution politique durable en Libye où deux gouvernements et deux Parlements formés, d’une part par les islamistes, et d’autre part, par des dirigeants libéraux,  continuent de s’affronter par groupes armés interposés. Il s’agit des partisans du Congrès général national à Tripoli et de ceux du gouvernement et du Parlement de Tobrouk, reconnus par la communauté internationale.

En dépit du contexte,  incitant la plupart des acteurs à envisager l’option militaire en Libye, la médiation algérienne veut, en ce qui la concerne, continuer d’appuyer la solution diplomatique pour pousser les Libyens à mettre en place un gouvernement d’union nationale. Pourtant, lors des négociations d’octobre dernier, le projet de l’ONU, axé sur la formation  d'un gouvernement d’union nationale en Libye, avait été rejeté par les deux parties en conflit. Or, c’est sur cette même base que les voisins de la Libye (dont l' Algérie en tête) souhaitent que les Libyens parviennent, cette fois-ci, à la signature d’un accord de paix en présence de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler.

Même si des appels à une intervention militaire en Libye se sont multipliés, ces derniers temps, de la part des voisins sahéliens mais aussi de l’Egypte et de l’Italie, les autorités algériennes ne veulent nullement en entendre parler. Alger mise, au contraire, sur un règlement politique afin que le problème du terrorisme soit réglé par le futur gouvernement d’union nationale qui devra bénéficier du soutien de la communauté internationale.

Outre le souhait de voir les Libyens s’entendre, les débats sont focalisés sur le danger représenté par la montée des djihadistes liés à al-Qaïda, ainsi qu’à l’avancée de l’organisation Etat islamique en Libye et probablement dans la région.

 

Nestor N'Gampoula

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