CSLC : 90% des medias congolais seraient irréguliers

Ainsi pour Philippe Mvouo, les medias  irréguliers font l’objet de plusieurs manquements liés à la profession, comme l’absence de sièges sociaux, d'enseignes lumineuses comportant toutes les informations, et autres. Dans ce sens, il invite ceux-ci et leur personnel respectif à l’observation des règles éthiques et déontologiques de la profession. « Il n’y a pas d’amendes à infliger  aux  medias irréguliers par le Conseil  supérieur de la liberté de la communication, mais le conseil doit amener ceux-ci à signer le cahier des charges  conformément aux normes et règles qui régissent la profession afin d’éviter aux professionnels des médias de travailler dans l’anarchie », a-t-il signifié.

Il a saisi  l’occasion pour dénoncer le manque de qualification et de formation  de quelques  journalistes des médias publics ou privés, avant de souligner les actions menées par le conseil au cours de l’année  2013, comme  l’organisation du contrôle administratif et technique des organes de presse à travers l’ensemble du pays, l’organisation de séminaires à l’endroit des journalistes, et la coordination des fréquences aux différentes frontières de la République du Congo.

Il a également annoncé  les objectifs fixés par le conseil pour l’année 2014, à savoir l'observation des règles déontologiques par les organes de presse, l’organisation du premier séminaire de l’année des journalistes à Pointe-Noire, la gestion rigoureuse des fréquences, le passage à la diffusion analogique à la diffusion numérique, la poursuite de l’assainissement de l’environnement médiatique, l’installation avec l’appui du gouvernement du monitoring des médias dans quelques  villes principales du pays, le rappel au gouvernement de la République de jouer pleinement son rôle de soutien aux organes de presse, et enfin prôner l’excellence.

Notons que Pointe-Noire est la ville qui compte le plus grand nombre de médias dans la République du Congo.