CSLC : « La démocratie est une culture qu’il faut développer », déclare Pierre Ngolo

Mardi 8 Septembre 2015 - 16:30

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Ces propos ont été tenus par le président par intérim de la majorité présidentielle, à l’issue de l’entretien qu’a accordé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) à ce groupement de partis, le 8 septembre à Brazzaville.

Après la Caresco, le Frocad, les partis du centre, la série de rencontres initiées par  l’organe régulateur des médias a été bouclé avec l’interpellation de la majorité présidentielle. Ces rencontres avaient pour but de conscientiser les acteurs politiques et ceux de la société civile, pour une attitude plus responsable dans leurs discours politiques. La problématique communicationnelle a été longuement débattue lors de ces échanges. De cet exercice, le conseil entend instaurer le dialogue social en vue d' une gouvernance démocratique. « L’interpellation est faite tout aussi bien à l’opposition, à la majorité, aux partis du centre, à la société civile, qu’à tout autre acteur. Nous ne sommes pas à l’abri. Cet appel est lancé à tout Congolais, à toute la classe politique, pour que nous comprenions que la démocratie c’est une attitude. C’est aussi une culture qu’il faut développer », a déclaré Pierre Ngolo.

Les représentants des partis de la majorité ont été non seulement interpellés sur le discours politique au Congo, mais aussi sur le temps de passage au niveau des médias. Le CSLC a profité de cette occasion pour faire quelques observations à l' endroit des participants au regard du comportement affiché par certains acteurs politiques. « Le CSLC par le biais de son président, nous a fait part des observations qui sont les leurs au regard des déclarations de certains hommes politiques qui ne sont pas toujours en phase avec la préoccupation nationale de consolidation de la démocratie, de préservation de la paix et de l’unité nationale », souligne le président par intérim de la majorité présidentielle.

Le CSLC, à en croire Pierre Ngolo, s’est engagé à observer le temps de passage des différents acteurs afin de faire face à la partialité dans le traitement de l’information, et de mettre fin à la discrimination. Après cette campagne de sensibilisation, l’organe régulateur des médias réprimandera les acteurs politiques et ceux de la société civile, qui par leurs discours, ne  seront pas en conformité avec certaines dispositions relevant de la charte des professionnels des médias et de la communication en mettant à mal les missions du CSLC.

« On est dans un espace démocratique, chacun de nous a le droit à la parole. Cependant, il faut que l’on tienne compte du poids de chacun pour qu’en voulant faire l’arbitrage qu’on ne consacre pas l’arbitraire. En tirant les enseignements de notre histoire, l’ambition de construire la démocratie nous impose une certaine attitude de tolérance, de compréhension  afin de trouver par le dialogue, des réponses à quelques problèmes qui se posent à notre marche démocratique.  C’est la priorité accordée à la République qui nous impose le devoir d’acceptation, de tolérance », conclut-il.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Photo: Les représentants des partis de la majorité présidentielle

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