Danse contemporaine : la première phase de la résidence Delavallet Bidiefono a pris fin

11-04-2016 18:00

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L’atelier de danse contemporaine, première étape de cette résidence devant aboutir à une création chorégraphique de Delavallet Bidiefono, chorégraphe, danseur et chanteur congolais, s’est déroulée du 4 au 9 avril dans la salle Tchicaya U tam'si de l’Institut français du Congo (IFC) et à l’espace Yaro.

Né à Paris en France, ce projet est le fruit de la collaboration entre l’artiste et Fabienne Bidou, directrice de l’IFC Pointe-Noire. Ouverte à tous, l’atelier de danse, chantier de création du projet, a connu la participation de dix-neuf personnes dont une seule femme. Cinq danseurs parmi eux ont été sélectionnés  pour participer à la deuxième phase destinée à la réalisation du projet qui aura lieu en septembre prochain.

«Pour ce qui concerne ce premier atelier, l’important c’est de transmettre d’abord pour faire bénéficier les outils de base aux participants, leur permettre d’acquérir une expérience pouvant aboutir à la création d’une compagnie de danse», a expliqué le chorégraphe qui entend faire le suivi du travail des participants après l’atelier. La troisième phase de la résidence qui se déroulera au mois de décembre sera consacrée à la présentation de la création chorégraphique à Pointe-Noire et  Brazzaville. Ladite phase sera bouclée par une tournée en France.

Créateur et directeur artistique de la compagnie Baninga et de l’espace Baning’art (école dédiée à la création danse et musique) de Brazzaville, Delavallet Bidiefono a voulu par cette activité faire bénéficier aux Ponténegrins de son savoir et de son expérience. L’artiste entend contribuer au développement de la danse contemporaine encore mal connue et très peu pratiquée à Pointe-Noire sa ville natale. Le chorégraphe a déploré le fait que dans ladite ville les femmes sont totalement absentes dans cet art alors qu’à Brazzaville, elles sont nombreuses. La preuve en est qu’on a noté la présence que d’une seule femme à l’atelier. Le chorégraphe a émis le souhait qu’il y ait plus de filles dans la danse contemporaine à Pointe-Noire car, a-t-il souligné,  c’est un art « qui ouvre à plusieurs domaines tels que l’éducation, la politique, la société et autres.»

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Légendes et crédits photo : 

Photo 1-Delavallet Bidiefono, devant à droite, et les participants à l'atelier / crédit photo Adiac Photo 2-Delavallet Bidiefono /crédit photo Adiac

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