Débat sur la Constitution: le Front congolais du salut dit oui au changement

Samedi 7 Février 2015 - 14:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le Front congolais du salut (FCS) n’a pas tergiversé pour donner clairement sa position dans cette affaire de grande empoignade au sein des états-majors politiques. Pour ce parti, la Constitution du 20 janvier 2002 mérite d’être changée afin de permettre au pays d’aller vers son émergence dans la paix.

Dans la déclaration rendue publique le 7 février à Brazzaville, par son président, Jean Médard Mampika, le Front congolais du salut reste constant et imperturbable sur la nécessité de changer l’actuelle loi fondamentale.

Pour cette formation politique, le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 s’avère aujourd’hui un impératif d’autant plus qu’elle a montré déjà ses limites dans beaucoup de cas.

«Le Front congolais du salut, que je dirige, dit oui au changement inconditionnel de la Constitution du 20 janvier 2002, gage sûr de l’équilibre politique et social dans notre pays. Cette constitution est une œuvre humaine entachée d’imperfections et, par conséquent, susceptible d’être modifiée ou changée à tout moment»,  a souligné   le président de ce parti. 

Le Front congolais du salut évoque entre autres raisons du changement, la limitation d’âge du candidat à l’élection présidentielle, compris entre 40 et 70 ans. Alors que par le passé, certains citoyens congolais ont accédé à la magistrature suprême à un âge plus inférieur à  40 ans.

«Le peuple congolais est aujourd’hui à la croisée des chemins. Changer la Constitution c’est permettre à notre pays d’aller vers l’émergence dans la paix. Ne pas la changer, par contre,  conduirait le pays dans l’abîme, le désarroi et l’inconnu. C’est un saut vers l’inconnu », a renchéri Jean Médard Mampika.

Pour maintenir cette flamme de paix dans le pays, le président du FCS a appelé les leaders politiques congolais tant de la majorité présidentielle, de l’opposition que du centre, au sens de responsabilité et de cohésion nationale.

Firmin Oyé