Débat sur la constitution : l’URC adhère à l’idée du dialogue national.Lundi 29 Décembre 2014 - 16:41
Pour cette formation politique, la tenue de ce dialogue s’avère nécessaire étant donné que la constitution du 20 janvier 2002 comporte de multiples lacunes et d’importantes faiblesses. On y relève, toujours selon l'URC, des dispositions imprécises, voire inapplicables ainsi qu’une pratique mitigée de la séparation des pouvoirs. Pour l’URC, lorsque le peuple revendique le pouvoir de changer une constitution, l’utilisation du concept « constituant originaire » ne répond qu’à une préoccupation politique précise. Elle est tout simplement une revendication d’un système juridique démocratique, c’est-à- dire l’expression d’une légitimité morale de cette exigence. Etant donné qu’il n’y a pas de normes juridiques pour le changement de la constitution du 20 Janvier 2002, ajoute la déclaration, il faut considérer que la manière qu’il convient d’utiliser pour aborder ce débat relève de la volonté politique. De ce fait, l’URC ne peut qu’adhérer à l’idée du dialogue qui sera le moment d’examiner une question d’intérêt national. Elle a cet effet appelé le chef de l’Etat Denis Sassou N'Guesso à mettre en place une commission paritaire chargée de préparer ce dialogue en ce qui concerne son contenu, son ordre du jour et son déroulement. La classe politique et la société civile ont été appelées à s’engager dans cette étape de la vie politique nationale avec sagesse et humilité pour la sauvegarde de la paix et de l’unité nationale.
Photo : le directoire de l’U.R.C
Jean Jacques Koubemba |