Denis Sassou N’Guesso : "le référendum est avant tout un instrument de "démocratie directe"Mardi 13 Octobre 2015 - 20:30 En séjour de travail dans la capitale économique, le chef de l’État a évoqué, lundi, avec les populations de Pointe-Noire et du Kouilou les questions portant sur le devenir du pays à l’heure où le débat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002 divise la classe politique.
Au total, 27 personnes ont pris la parole pour soumettre au premier citoyen des situations de plusieurs ordres. Les questions évoquées ont porté essentiellement sur la gestion foncière, la paix dans le pays, l’avenir des institutions de la République, le développement de Pointe-Noire et du Kouilou mais aussi du transfert des compétences aux collectivités locales. Mesurant la profondeur de la rencontre, le président de la République a dit que l’essentiel des préoccupations soulevées par la population font partie du programme du gouvernement de la République qui œuvre pour la recherche du bien-être des Congolais. Le pays, a-t-il soutenu, est engagé dans une dynamique de développement qui ne peut être possible que grâce à la paix. Il a annoncé à son auditoire qu’il veillera personnellement à ce que personne ne trouble l’ordre, la paix et la quiétude des citoyens. Au sujet du référendum... Denis Sassou N’Guesso a précisé qu’il est un mécanisme démocratiquement Denis Sassou N’Guesso a réitéré son invite au travail lancée lors de son message à la Nation, le 31 décembre 2014. Pour lui, le pays devrait poursuivre son processus de développement. Pour ce faire, il a évoqué la possibilité d’accorder deux municipalisations accélérées à la ville de Pointe-Noire, comme ce fut le cas pour Brazzaville, puis une municipalisation accélérée au département du Kouilou afin de le mettre au diapason d’autres départements du Congo.
La Rédaction Légendes et crédits photo :Le chef de l’État lors de la rencontre citoyenne; Une vue des participants à la rencontre/ Photos DR Notification:Non |
L’échange qui a duré près de cinq heures a porté en grande partie sur la marche en avant de la Nation congolaise. Chaque intervenant, selon son tempérament, a soumis au chef de l’État sa vision et son constat sur la marche du pays en insistant sur son département d'origine.
reconnu et qui n’est nullement une invention congolaise. « Le référendum est avant tout un instrument de "démocratie directe", car il permet au peuple d’intervenir directement dans la conduite de certains domaines de la politique nationale », a-t-il précisé, ajoutant : « il y a des partisans du changement de la Constitution, et ceux qui s’y opposent. Face à ce manque de consensus sur la question, et ceci est une règle de droit en démocratie, le peuple a été convoqué au référendum le 25 octobre afin de se prononcer sur l’évolution des institutions ».
