Développement : Désormais 72% de Congolais ont accès à l'eau en milieu urbain

Cette étude dont les résultats de l’inventaire ont été publiés en présence du ministre délégué au Plan et à l’intégration, Léon Raphaël Mokoko, et du représentant-résident de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, fait état de 1556 points d’eau recensés au 31 décembre 2012, répartis sur 796 localités.

Sur cette liste, environ 1038 points d’eau sont encore fonctionnels, 152 d’entre eux sont en construction et quelque 336 sont actuellement en panne. Au titre de l’année 2012, le taux d’accès à l’eau potable, jugé encore faible, était diversement établi, tant en milieu rural que dans certaines zones urbaines.

En milieu urbain, par exemple, le taux de couverture géographique, au titre de la même année, était de 97%, pour un taux d’accès théorique  de 36%, contre un taux d’accès réel établit à 28%. Au 31 décembre 2014, ce taux est passé à 98%, pour un taux d’accès réel estimé à 72%.

En zone rurale par contre, dans la même période, le taux de couverture géographique était estimé à 17%, pour un taux d’accès réel de 28%. Mais ce taux s’est amélioré de manière considérable en 2014, avec un taux de couverture géographique de 26%, contre 47% de taux d’accès réel.

Cette étude sur l’inventaire et cartographie des points d’eau en milieu rural, est cofinancée par l’Etat congolais, l’Unicef et le Programme eau et assainissement, pilotée par la Banque mondiale.

Elle a pour objectifs d’inventorier les points d’eau en vue de déterminer le niveau exact de desserte en eau des populations rurales, ainsi que de mieux planifier les programmes d’investissements et de gestion du secteur.