Développement durable : création d'une structure de suivi des accords multilatéraux sur l’environnementMardi 20 Août 2013 - 16:30 L’institution aura pour mission de coordonner la mise en œuvre des traités visant à freiner la montée des dégâts dus aux bouleversements climatiques, dont le Congo est signataire Un atelier de validation du rapport de coordination nationale pour la mise en œuvre des accords multilatéraux sur l’environnement (AME) s’est ouvert à Brazzaville le 20 août 2013. Les assises prendront fin le 21 du même mois. À l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du ministère de l’Économie forestière et du Développement durable, Michel Elenga, a fait remarquer combien l’environnement mondial demeurait fragile : « Les effets du changement climatique sont dévastateurs. L’appauvrissement de la diversité biologique se poursuit, les ressources halieutiques continuent de diminuer et la désertification gagne les terres autrefois fertiles. » Les remèdes à ces catastrophes sont définis dans ce rapport de la coordination nationale en examen. Les experts ont deux jours pour les passer au peigne fin avant de les valider. La structure qui naîtra à l'issue de ces assises assurera une synergie entre les parties concernées dans le but de résorber cette espèce de déluge écologique. Ce rapport, a souligné Michel Elenga, est l’émanation du mandat conféré par les instruments juridiques de l’Union africaine (UA) à la commission en charge de la gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles. Ainsi, on pouvait constater dans la salle la présence d’un représentant de l’UA, Patrick Aplogan, dépêché pour la circonstance. Les accords multilatéraux concernent, entre autres, les trois conventions de Rio définies lors de la rencontre dite « sommet de la Terre », tenue à Rio de Janeiro, au Brésil. Ces conventions portent notamment sur la biodiversité, la lutte contre la désertification et les changements climatiques. Le Congo est signataire de ces conventions, parmi tant d’autres traités internationaux, sur la sauvegarde de l’environnement. La mise en œuvre de ceux-ci n’est pas souvent effectivement menée à terme, à en croire Michel Elenga. C’est le manque de coordination entre les différents ministères et autres parties prenantes impliquées qui en est la cause, selon lui. Ainsi, le directeur de cabinet du ministère de l’Économie forestière et du Développement durable a exhorté les experts à une analyse objective du rapport afin de permettre au Congo de se doter d’une structure de coordination dans le domaine des accords multilatéraux sur l’environnement. Rominique Nerplat-Makaya Légendes et crédits photo :Photo 1 : Les participants à l'atelier de validation. (© Adiac)
Photo 2 : Le présidium des travaux. (© Adiac) |