Développement durable : « …il faut une stabilité et paix pour que nos pays puissent éradiquer la pauvreté», Anthony Ohemeng-BoamahSamedi 10 Octobre 2015 - 9:42 Le coordonnateur résident du système des Nations unies en République du Congo, Anthony Ohemeng-Boamah, a commenté au cours d’une conférence de presse tenue à Brazzaville, le vendredi 9 octobre, la dernière session de l’assemblée générale de l’ONU marquant le 70ème anniversaire de l’organisation, ayant permis l’adoption de 17 nouveaux Objectifs du développement durable (ODD).
« Le système des Nations unies au cours de ces dernières années, s’est montré très bon partenaire de la République du Congo, car il a contribué à l’essor du pays dans plusieurs domaines. Avec l’adoption de l’agenda post-2015, nous comptons renforcer ce partenariat en multipliant des échanges avec les autorités congolaises concernées pour que nous ayons une meilleure longueur de vue sur ces objectifs ainsi que les priorités du Congo.», a déclaré le coordonnateur Anthony Ohemeng-Boamah. Cette collaboration est très féconde, a-t-il dit, et concerne essentiellement le domaine du développement, de la gouvernance, des secteurs sociaux et humanitaires… « Si vous voyez l’ensemble de ces 17 objectifs, ils sont axés sur l’éradication de la pauvreté. Il y a également l’économie, le social, la justice, l’équité etc. Mais, tous ces engagements sont assis dans la connaissance qu’il faut une stabilité et une paix pour que nos pays puissent éradiquer la pauvreté. Donc, je dirais que c’est qui a poussé les Etats membres à adopter cette nouvelle feuille de route mondiale. », a martelé Ohemeng-Boamah. De l’avis du coordonnateur résident du système des Nations unies au Congo, en adoptant les 17 ODD avec 169 cibles (contrairement aux 8 Objectifs du millénaire pour le développement qui n’avaient qu’une vingtaine de cibles seulement), les 193 Etats membres de l’ONU entendent améliorer les conditions humaines tout en mettant l’accent sur l’élimination de la pauvreté, l’injustice et l’inégalité sociale. Au moment où il y a une problématique qui gêne l’épanouissement humain, a-t-il admis, chaque pays avec ses propres moyens peut définir sa politique de développement et de lutter contre la pauvreté. Entre le gouvernement congolais et son partenaire onusien, il existe un plan de collaboration appelé Cadre des Nations unies pour l’aide au développement (UNDAF 2014-2018) en cours. Ohemeng-Boamah a souhaité que cet instrument de coopération puisse être renouvelé et actualisé. « Il s’agira d’insister sur les échanges avec les autorités appropriées, de planifier les actions, d’associer les médias dans tous les niveaux, ainsi que les organisations et groupements locaux. Enfin, ce nouvel agenda mise également sur la solidarité internationale et reconnait le fait que le monde appartient à tous », a-t-il indiqué. Par ailleurs, dans le cadre du plan UNDAF 2014-2018, les Nations unies projettent d’organiser, à Brazzaville, du 19 au 21 octobre prochain, un festival de films de l’ONU destiné à la jeunesse scolaire des 8 lycées publics de la ville. L’activité vise à permettre aux jeunes participants de mieux appréhender la thématique du développement durable dans sa composante atténuation et adaptation aux changements climatiques en prélude à la conférence de Paris (Cop21).
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Le coordonnateur Anthony Ohemeng-Boamah Notification:Non |