Développement : optimiser l’offre numérique en faveur de la formation des jeunes congolais

La publication de l’édition 2020 du rapport de la BAD intervient dans un contexte de crise sanitaire liée au coronavirus qui a durement affecté les efforts des pays africains. « Capital humain, emploi et développement des compétences en Afrique centrale », c’est le thème de ce rapport qui se veut un outil d’aide à la prise de décisions pour les décideurs de la sous-région, mettant l’accent sur la formation, l’innovation et la croissance.

D’après le directeur général par intérim de la BAD pour l’Afrique centrale, Solomane Koné, les conclusions de ce rapport 2020 fournissent aux décideurs une revue de la situation économique, leur présentent l’état des lieux du capital humain et l’emploi, ainsi que les opportunités à explorer. « Il s’agit d’investir la formation technique et le recrutement des enseignants de qualité… », a-t-il signifié, lors des échanges en visioconférence.

Le ministre des Postes, des Télécommunication et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et sa collègue en charge du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ont souligné le rôle crucial de la technologie et l’innovation dans ce processus de développement tant recherché. « Cet ensemble technologie-innovation va jouer un rôle essentiel dans la réalisation de nombreux Objectifs de développement durable(ODD) et dans la mise en œuvre des moyens d’y parvenir », a fait savoir Léon Juste Ibombo.

L’institution financière panafricaine appuie le Congo dans la construction des infrastructures numériques, notamment les liaisons à fibre optique pour relier le pays, le Cameroun et la Centrafrique, y compris dans la construction d’un data center pour héberger les données du pays. Selon le ministre des Télécoms, le Congo pourra ainsi disposer des redondances en fibre optique à moindre coût de communications électroniques pour les usagers, ainsi que des outils nécessaires à sa souveraineté numérique.

À noter que la présentation du rapport Afrique de la BAD était suivie des rencontres nationales décentralisées. Les échanges ont été présidés par le directeur général par intérim de la BAD pour l’Afrique centrale. Pour ce qui est de la présentation du rapport, elle était assurée par Emmanuel Pinto Moreira, directeur des économies-pays, assisté de Hervé Lohoues, économiste en chef pour la région.