Droits de l’homme : les gendarmes de Kinkala actualisent leurs connaissances

Mardi 14 Décembre 2021 - 13:30

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Dans le cadre de l’exécution du projet qui Prévenir et agir contre la torture et les arrestations arbitraires ensemble en République du Congo (Pacte), près de trente gendarmes de la communauté urbaine de Kinkala, dans le département du Pool, ont bénéficié, du 11 au 12 décembre, d’un séminaire de renforcement des capacités sur les questions liées au respect des droits de l’homme.

Le projet Pacte s’inscrit dans le cadre de la prévention contre la torture et les arrestations arbitraires en République du Congo. Financé par l’Union européenne par le biais des organismes comme l’Observatoire congolais des droits de l’homme, Agir ensemble pour les droits humains et le National endowment for democracy, ce projet est exécuté par l’Association pour la vulgarisation du droit au cœur de la société.

Initialement prévu à Brazzaville, l'atelier de partage d’expérience sur les questions liées au respect des droits de l’homme s’est finalement déroulé à Kinkala. Profitant de la célébration le 10 décembre de la Journée internationale des droits de l’homme, le coordonnateur du projet Pacte, André Mpemba Bouetoumoussa, a saisi l’occasion pour organiser cet atelier dont le thème a été « Le métier de policier et gendarme et le respect des droits humains ». C’était, en effet, une manière d’édifier les participants sur la quintessence de la notion de droits de l’homme.

Pour faciliter la compréhension, l’atelier sur le renforcement des capacités sur les questions liées au respect des droits de l’homme a été subdivisé en trois sous-thèmes, à savoir les missions de la gendarmerie et de la police dans le maintien de l’ordre, les enquêtes puis la protection des citoyens contre la torture et les arrestations arbitraires. A la fin, les participants ont reçu gratuitement les conventions internationales et textes nationaux sur les droits de l’homme, en général. «Cet atelier a connu la participation de près de trente gendarmes. C’était une réussite totale puisque les gendarmes ont posé les questions allant dans le sens de l’exercice de leur métier. Ils ont également fait part des dangers et difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain, ce qui les pousse parfois à utiliser la force. Nous avons beaucoup échangé car un être humain doit être traité avec respect et dignité », a expliqué André Mpemba Bouetoumoussa.

Il a ajouté que les droits de l’homme sont universels. Le gouvernement ne devra pas mal interpréter les interventions des ONG et associations puisque celles-ci abordent cette question pour le bien de tous. Il estime, par ailleurs, que tous les acteurs de la vie sociale sont concernés par ce sujet. « Lorsque les droits de l’homme ne sont pas respectés, cela peut constituer une menace pour la paix ou peut ternir l’image du pays au niveau international », a-t-il precisé. Dans les prochains jours, les agents de ce projet feront un monitoring dans les lieux de détentions afin de faire une plaidoirie auprès des pouvoirs publics.

 

 

Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

1-Les participants et les organisateurs du séminaire/DR 2-Une vue des participants/DR

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