Droits humains : les acteurs du monde de la justice renforcent leurs capacités

Mardi 4 Décembre 2018 - 13:45

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Avec l’appui du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), les magistrats et cadres du ministère de la Justice ont entamé, le 4 décembre à Brazzaville, un séminaire de formation en Droit international humanitaire (DIH), sous l’égide du directeur de cabinet du ministre de tutelle, Casimir Ndomba.

Organisé par le ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones tutelle, le séminaire va durer trois jours. ll vise, de manière plus générale, à permettre à tous les participants d’approfondir les connaissances du DIH qui demeure une discipline en constante évolution et d’en comprendre les valeurs universelles. Cela suppose que cette session apportera aux participants des réponses pratiques et techniques aux diverses questions que se posent les uns et les autres sur les problématiques relatives à l’interprétation et l’application des conventions internationales.

« A l’évidence, qu’il s’agisse des atteintes à l’intégrité physique des personnes, de l’accueil de la population en guerre, des migrations volontaires ou non, de la protection des droits des réfugiés et des apatrides, les principes du droit humanitaire constituent l’un des socles déterminants du droit international », a précisé le directeur de cabinet du ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Casimir Ndomba.

Selon le chef de mission du CICR en République du Congo, Gad Niyomugabo, en devenant partie aux Conventions de Genève de 1949 et leurs protocoles additionnels de 1977, ainsi qu’en ratifiant plusieurs traités de DIH, la République du Congo s’est engagée à faire connaître, à respecter et à faire respecter le DIH, qui est un ensemble de valeurs universelles qui confèrent des obligations aux Etats mais également des droits aux personnes les plus vulnérables pendant les conflits armés. « Pour ce faire, il est impératif que ces mesures soient prises en temps de paix », a-t-il rappelé.

Actif au Congo depuis les années 1970, le CICR y a établi une présence permanente depuis 1993. Un accord de siège avec le gouvernement congolais, conclu en 1995, lui confère un statut diplomatique pour faciliter l’accomplissement de sa mission dans le pays dans les domaines divers tels que la protection, l’assistance, la prévention et la coopération avec les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (…). L’assistance à la population la plus vulnérable est inscrite au cœur des priorités du CICR. C’est ainsi que l’institution entend, courant ce mois de décembre, assister trois mille ménages déplacés, retournés, hôtes et résidents vulnérables, enregistrés dans vingt-cinq villages des districts de Kindamba et Vindza, dans le département du Pool.

Guillaume Ondzé

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