Education à la citoyenneté : « Les jeunes cadres » sensibilisés au changement de mentalitésLundi 24 Mars 2025 - 17:45 Les membres de l’association « Les jeunes cadres » ont été sensibilisés, le 21 mars, au changement de mentalités, notamment la maîtrise de soi, la réflexion profonde et la connexion-échanges.
Evoquant par exemple les stratégies de changement, le capitaine Amedé Gnongo a souligné la nécessité de prendre soin de sa santé, donc avoir une meilleure qualité de vie ; avoir un bon entourage ; la maîtrise de soi, donc la capacité à contrôler ses émotions, se contrôler ; la réflexion profonde ; la connexion et des échanges. « La communication a porté sur trois points : la maîtrise de soi, la capacité de réflexion et la connexion-échanges parce que nous nous sommes dit qu’actuellement les jeunes sont dépourvus de la maîtrise de soi. C’est pourquoi il était important de les former pour que leurs mentalités changent parce que si leurs mentalités changent, leur environnement va changer et le Congo va aussi changer », a-t-il indiqué. Selon lui, avant de s’engager face à un problème, il faut toujours penser aux conséquences de l’acte à poser. Quant à la connexion-échanges, cet officier de la gendarmerie nationale pense que si les jeunes sont en train de proférer des violences dans les établissements scolaires, l’une des raisons est l’absence d’échanges avec les parents. « La réflexion profonde est une capacité qui nous permet d’explorer nos pensées, nos émotions et nos expériences de manière plus approfondie. C’est une pratique essentielle pour développer notre intelligence émotionnelle, notre créativité et notre résilience. Le seul message, c’est la transformation des mentalités, parce que le changement de mentalités favorise le développement personnel et social. Si nous voulons que le Congo change, il faut que nos mentalités changent. Tant que nos mentalités ne vont pas changer, le pays ne va jamais changer », a-t-il martelé, invitant les participants à ne pas être comme le poisson qui agit au premier niveau de réflexion. Etre capable d’influencer l’environnement Insistant sur le développement personnel, notamment la maîtrise de soi, le capitaine Amedé Gnongo déconseille aux jeunes cadres de ne pas agir sur l’effet de la colère, de l’émotion car cela renvoie aux regrets, aux conséquences. Il est également revenu sur les syndromes de l’imposteur, qui sont une contre-vérité. Ainsi, les membres de l’association « Les jeunes cadres » devraient cultiver l’esprit de résilience, faire preuve de résilience, aimer les changements, créer la différence par rapport à l’existant tout en respectant les principes. Ils devraient aussi transformer leurs croyances, leurs attitudes et leurs comportements pour s’adapter à de nouvelles réalités. « L’action de changer fait référence à l’altération, à la modification ou au remplacement. C’est aussi une réalité qui devient différente. Faire la mue du serpent. Nous devons être comme le serpent qui change de peau plusieurs fois dans l’année », a-t-il exhorté. L’initiative « Jeunes cadres Background » vise le renforcement des capacités en compétences humaines et relationnelles des membres de cette ONG et in extenso des acteurs de la société civile. Le but étant de leur permettre d’être plus efficients et productifs dans les actions communautaires mais aussi dans l’exercice de leurs fonctions quotidiennes. Une initiative positivement saluée par les participants qui ont eu des échanges fructueux avec le formateur. « Nous sortons tous avec un plus », a déclaré l’un d’entre eux. Le président de l’Association « Les jeunes cadres », Florian Koulimaya, a, de son côté, rappelé que ces sessions permettent aux uns et aux autres d’acquérir des compétences humaines et relationnelles qui sont très importantes dans la vie quotidienne. « La mission première de cette initiative dénommée Jeunes cadres Background est de développer personnellement les membres de notre association afin que ces derniers puissent devenir des meilleures versions d’eux-mêmes avant de l’étendre aux associations sœurs. J’espère que cela a été bénéfique pour vous parce que c’est cela l’objectif : sortir d’ici avec une plus-value, et surtout que vous pourrez mettre en pratique ce que vous avez eu à acquérir comme information ou compétence pour influencer votre environnement », a-t-il indiqué, précisant que toutes les associations pourraient bénéficier de ce type de sessions de formation. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :1-Le formateur et le président de l’AJC posant avec les participants
2-Florian Koulimaya assistant les participants/Adiac Notification:Non |