Education : vers la suppression du second tour aux examens techniques

Jeudi 15 Octobre 2020 - 17:30

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La vingt-troisième session ordinaire du conseil national de l’enseignement technique, professionnel et de la formation qualifiante s’est ouverte le 15 octobre sous le patronage du ministre en charge dudit département, Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes.

L’objectif de cette rencontre est de consulter les acteurs de l’éducation sur la problématique de la continuité et de l’amélioration des activités pédagogiques, en s’inspirant de l’expérience des autres pays et de celle acquise pendant le confinement.

Pendant trois jours, les participants vont proposer des dispositions pratiques et éclairées pour cette année scolaire qui prennent en compte l’existence de la pandémie, « le renforcement des cours à la maison » avec l’inauguration de la web TV dédiée à l’éducation nationale. 

« Comme vous le constatez, le nombre d’examens et concours est élevé, le temps et le coût pour l’organisation des évaluations sont énormes. C’est pourquoi j’invite tous les membres du conseil à se pencher sur ceux-ci dans l’optique d’un meilleur rapport qualité/coût, en s’orientant vers la tenue des examens à un seul tour », a déclaré  le ministre de l'Enseignement technique et  professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes.

Notre sous-secteur, a-t-il poursuivi, joue un rôle majeur et reste la clé de voûte dans la formation des ressources humaines qualifiées. C’est la raison pour laquelle il sied de former non seulement les futurs employés, collaborateurs congolais des entreprises formelles et informelles mais également les entrepreneurs, créateurs d’emplois.

C’est dans cet esprit qu’une nouvelle organisation s’impose, a précisé le ministre de l'Enseignement technique. Cette organisation devrait, selon lui, permettre d’améliorer le partenariat et le système de communication institutionnel. Malgré les bons résultats obtenus au Bac, force est de relever que les bacheliers ne trouvent pas d’issue pour poursuivre les études et leur insertion professionnelle demeure difficile.

« De 2014 à ce jour, nous avons trente-six mille bacheliers non orientés. L’ouverture du cycle BTS s’avère donc indispensable pour offrir à ces jeunes une nouvelle possibilité de poursuivre des études. Il est à noter que des pourparlers sont en cours entre le ministère et le COPIL de l’Université Denis-Sassou-N’Guesso, et ce afin que les deux filières architecture-BTP et énergie-environnement puissent intégrer en leur sein les admis au brevet », a indiqué Antoine Thomas Nicéphore Fylla de Saint-Eudes.

Guillaume Ondzé

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Les participants

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