Église catholique : inauguration du siège des épiscopats d’Afrique centrale à Brazzaville

Ce bâtiment de type R+5, couplé à deux autres (B et C), est construit à un coût global de 9 milliards 606 millions 862 mille 301 Fcfa grâce au financement de l’État congolais. Il a été officiellement inauguré ce mardi 14 juillet par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, qui le considère comme un maillon de l’intégration sous-régionale.

Cadre de vie, de prière et de travail pour les évêques de la sous-région d’Afrique centrale,pendant leur séjour à Brazzaville, ce joyau architectural est aussi un hôtel ouvert au grand public. Dans une certaine mesure.

Haut de gamme, le siège de l’ACERAC a été construit par la société chinoise BRCC (société anonyme de développement et de construction de Beijing) pendant 23 mois. Il compte, outre le premier et le deuxième niveaux réservés, entre autres, au réfectoire et aux réunions, le troisième et quatrième niveaux abritent les chambres. 72 chambres au total de 18m2 chacune, et douze autres de prestige au quatrième étage avec des suites situées au cinquième étage.

Considéré comme une hymne de reconnaissance et une gloire à Dieu rendues par les autorités congolaises, le président Denis Sassou N’Guesso en particulier, la construction de ce siège a été saluée par le président de l’ACERAC, Monseigneur Samuel Kleda, également président de la conférence épiscopale du Cameroun.

« Nous avons une maison, don de l’État congolais. À travers ce bel édifice, nous voyons la preuve d’une collaboration entre l’église et l’État (…) », a-t-il dit en substance, ajoutant que l’église créatrice des services sociaux promeut le développement intégral de l’homme et le dialogue entre les peuples.

Présentant les caractéristiques de ce bâtiment, considéré comme une arche de paix et le socle de l’unité des filles et fils d’une même communauté et d’une même contrée capables de diffuser des valeurs intrinsèques pour la quête de l’harmonie, Jean Jacques Bouya a précisé que «Par sa capacité, ce complexe moderne aplanit de facto les difficultés d’hébergement jadis connues par l’église. Ce somptueux cadre de travail, nanti de commodités intégrant une kyrielle de technologies, rentabilisera le travail des hommes de Dieu ».

Jean Jacques Bouya a précisé qu’en construisant ce siège, le président de la République a, une fois de plus, mis en valeur la place et le rôle de l’église dans la société. « Aux serviteurs de Dieu d’en faire bon usage, afin que ce joyau soit socialement utile, religieusement entretenu et spirituellement protégé », a-t-il lancé.