Election présidentielle : la société civile congolaise invite les acteurs politiques au ressaisissement

Lundi 28 Mars 2016 - 13:25

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Dans une déclaration rendue publique le 27 mars à Brazzaville, la société civile congolaise réunie au sein de la Coraged a fustigé le comportement belliqueux  de certains candidats malheureux à l’élection présidentielle du 20 mars.

Ces derniers, a indiqué le coordonnateur national de la Coraged, Germain  Céphas Ewangui, au lieu de recourir à la Cour constitutionnelle pour solder le contentieux électoral, ils appellent la population congolaise  à la désobéissance civile. « Les organisations de la société civile interpellent les candidats malheureux à la dernière élection présidentielle à donner la preuve d’un minimum de culture démocratique en respectant, quelles que soient les circonstances, les normes, les principes et les valeurs intrinsèques de la démocratie comme s’illustrent déjà, avec élégance, certains des candidats ayant promis d’introduire légitimement le recours auprès de la Cour constitutionnelle », a indiqué Germain Céphas Ewangui à qui revenait la charge de lire la déclaration.    

La société civile congolaise a relevé que le pouvoir est désormais au fond des urnes et non au bout du canon. Par ailleurs, les acteurs de la société civile invitent les institutions et organes de l’Etat à garantir davantage le respect des règles et des acquis démocratiques tels que les libertés publiques et fondamentales, dont les partis de l’opposition et de la majorité doivent tous jouir sans discrimination.

« Œuvrons tous, politiciens ou simples citoyens à devenir les bâtisseurs et protecteurs de la démocratie dont le triomphe se présente désormais comme l’un des plus grands défis de notre temps, parce que véritable source de progrès social et du bien-être collectif. Ensemble œuvrons à faire que le respect des règles, des normes et des valeurs démocratiques  deviennent des prescriptions fondamentales sur la base desquelles nous devons vivre dans notre pays », a souligné Germain Céphas Ewangui.

Les acteurs de la société civile ont exhorté les Congolais à tout mettre en œuvre afin qu’aucun acte pouvant entrainer la destruction d’une seule vie humaine ne se produise.  Dans sa marche vers la consolidation de la démocratie, ont-ils dit, le Congo a besoin  de tout sauf de la violence. Car, ont-ils rappelé, plus de trois mille morts dans les conflits de 1993-1994 et  plus de dix mille morts au cours de la meurtrière guerre civile de juin-octobre 1997.  

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

La tribune des travaux

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