Élections locales : le PCT gagne au total 402 siègesMardi 7 Octobre 2014 - 18:00 L’annonce a été faite par le secrétaire général de ce parti, Pierre Ngolo, lors d'un point de presse qu’il a tenu le 07 octobre à Brazzaville. Commentant les résultats des élections devant la presse nationale et internationale, Pierre Ngolo a fait savoir que le score obtenu par le PCT était satisfaisant. Ce qui s'explique non seulement par sa force mais aussi par sa présence sur tout le territoire national. « On peut dire, sans risque de se tromper, que l’évolution est bonne. Non seulement le PCT renforce son assise nationale mais en plus, il domine sur l’ensemble du pays », a déclaré le secrétaire général du Parti congolais du travail selon qui, ces élections ont encore une fois de plus confirmé la bonne marche de la démocratie au Congo. « Aujourd’hui nous comptons 359 sièges élus avec le logo du PCT. Mais nous n'oublions pas les indépendants que nous avons placés et qui étaient au nombre de 43. Ce nombre peut être revu à la hausse avec les corrections qui peuvent intervenir », a-t-il souligné. Comparées aux locales de 2008, celles de 2014 ont connu un succès, a dit Pierre Ngolo, car les populations ont manifesté un peu plus d’intérêt malgré les taux d’abstention élevés ici et là. Pierre Ngolo a également justifié l’option des listes séparées. Il s'agissait de voir ce que représentait chaque parti : qu’il soit de la majorité ou de l’opposition. « Et ces locales nous ont donné des éléments de réponse », a-t-il reconnu. Le secrétaire général du PCT a évoqué les élections prochaines des sénateurs et la mise en place des bureaux des conseils. « Nous irons en tant que majorité présidentielle. C’est-à-dire, avec une stratégie de la majorité présidentielle. » Connaissant le nombre de conseillers de la majorité présidentielle, aussi bien à Brazzaville que dans chaque département, et aussi tenant compte du poids des uns et des autres, il sera fait des arbitrages afin d’avoir des structures représentatives des différents partis de la majorité présidentielle. s'agissant principalement des sénateurs, ceux-ci seront investis comme candidats de la majorité présidentielle. La répartition tiendra compte non seulement du poids des différentes formations mais aussi du principe de solidarité.
Jean Jacques Koubemba |