Emploi : l'ACPE détient les outils de sa transformation

Le séminaire de clôture de la mission d’appui technique à l’opérationnalisation de l’ACPE, menée par le Pôle emploi international et l’Expertise France, s’est achevé le 20 octobre.  Il visait la réforme du service public pour l’emploi.  L’experte Pole emploi-Expertise France a présenté les résultats co-produits avec l’ACPE sur les quatre axes qui ont été définis pour l’accompagnement. « Les choses ne vont pas s’arrêter. Elles vont continuer. C’était la première marche. Maintenant, l’ACPE détient tous les outils et savoir-faire nécessaires, et également la motivation pour aller le plus loin possible dans la transformation de son service pour l’emploi », a-t-elle assuré.

 Christine Pescayre a  salué les avancées pour  doter le Congo  d’un service public qui soit  à la hauteur  de ses ambitions. Les quatre axes développés vont ainsi   permettre    de répondre aux besoins de chacun de trouver un emploi décent dans le pays, d’avoir connaissance des opportunités du marché du travail  et de bénéficier de tout l’accompagnement nécessaire pour trouver soit des profils intéressants ou soit  bénéficier d’un accompagnement  de technique de recherche d’emploi.« L’ACPE s’est mobilisée à mettre en œuvre beaucoup d’actions très concrètes qui vont être à court terme porteuses des résultats à la fois pour les entreprises mais aussi pour les demandeurs d’emploi » , a-t-elle souligné.

L’objectif recherché, a dit Maurizio Cascioli, le représentant de l’Agence française de développement (AFD), était  d’accompagner l’ACPE à se doter d’un cadre d’intervention clair et lisible pour les utilisateurs afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle d’accompagnement des jeunes à intégrer  le monde du travail.

Avec l’assistance de Pôle Emploi international, ces objectifs ont atteints, a soutenu le directeur général de l’ACPE. Sa structure  a pu compter sur le soutien de Christine Pescayre pour se doter  des outils devant  aider les jeunes à accéder aux emplois qui sont souvent disponibles  mais n’ont pas  les techniques  pour  y accéder. « Nous avons travaillé à la transformation en interne de notre propre agence pour pouvoir répondre aux besoins des usagers pas seulement mais aussi aux entreprises qui créent les emplois à mettre à la disposition des demandeurs », a commenté Wilfrid Bitsy, le directeur général de l’ACPE.

La structure,  a-t-il expliqué, a ouvert des agences sur l’ensemble du territoire national.  Elle entend  donner le meilleur d’elle-même en faisant  en sorte qu’un demandeur  d’emploi qui arrive de Pointe-Noire soit reçu de la même manière à Ouesso. « Il y a des processus à mettre en place  pour répondre. Il y a  des techniques à faire acquérir  à nos conseillers pour qu’ils puissent aider les jeunes à se rendre plus employables possible pour obtenir l’emploi », a-t-il déclaré.

Charles Makaya dit Mackaill s’est dit satisfait des résultats obtenus après six mois de travail, tout en reconnaissant que  beaucoup reste encore à faire. « Ce qui a, d’ailleurs, fait l’objet des recommandations sur ce travail à faire que nous  vous invitons à vous mettre à l’ouvrage dès maintenant  », a indiqué le directeur de cabinet du ministre en charge de l’Emploi. Pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés, la réorganisation de l’ACPE s’impose.

La mission financée par  l’AFD, dans le cadre du renforcement  du partenarait entre la France et le Congo dans le domaine de la formation des jeunes et de l’emploi, a permis à l’ACPE d’obtenir un certain nombre d’acquis qui vont de la formalisation de l’offre de son service au renforcement de ses capacités internes.