Énergie : le secteur de l'électricité bientôt libéralisé en RDCSamedi 16 Novembre 2013 - 15:30 Le projet de loi y afférent et adopté au Sénat le vendredi 15 novembre vise l’augmentation de la production de l’électricité ainsi que l’amélioration de la qualité des services à fournir à la population. C’en est fini avec le monopole dont la Société nationale d’électricité (Snel) se targuait jusque-là dans l’exploitation de l'électricité. C’est le moins qu’on puisse dire après l’adoption le vendredi 15 novembre, du projet de loi portant libéralisation du secteur. Après son examen approfondi à la commission Infrastructures et Aménagement du territoire de la chambre haute, ledit projet de loi a été présenté avec ses amendements en vue de son adoption article par article. Ce quia été fait. C’est à l’unanimité donc que le projet de loi a été voté. L’enjeu principal de ce texte est qu’il institue la libéralisation du secteur en cassant la situation de monopole dans laquelle se prévalait la Snel, le seul gestionnaire public attitré dans ce domaine et à qui revenait la quasi-totalité des infrastructures. Avec cette loi dont attend plus que la promulgation par le chef de l’État avant son entérinement par la commission paritaire de deux chambres législatives, le secteur de l’électricité est désormais ouvert aux capitaux privés. « L’État ne va plus désormais assurer le monopole dans ce secteur et la Snel va être un opérateur comme tout autre en travaillant dans une concurrence jugée loyale », dixit Jean-Pierre Nenyenge, président de la commission Infrastructures et Aménagement du territoire au Sénat. Il s’agit ici, d’améliorer la performance dans le secteur de l’électricité en amenant le courant jusque dans les milieux péri urbains et ruraux de la RDC en essayant d’éliminer toutes les poches noires avec une électricité fiable et à bon marché. « Cette loi vise l’augmentation de la production de l’électricité ainsi que l’amélioration de la qualité des services à fournir à la population en matière d’électricité », argue, de son côté le ministre des Ressources hydrauliques et Électricité, Bruno Kapanji. Autrement dit, la Snel va continuer à exister en offrant ses services comme auparavant, quitte à faire face à la concurrence que vont lui imposer les sociétés privées. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Vue du barrage d'Inga dans le Bas-Congo |