Enseignement : le renforcement des capacités des professeurs d'anglais se poursuit

Le séminaire-atelier était organisé par l’ambassade des États-Unis d’Amérique en partenariat avec le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation. Une centaine d’enseignants et professeurs des collèges et lycées publics et privés y ont a pris part. La formation, assurée par Meredith Pike-Baky, spécialiste de la langue anglaise, a permis de leur présenter les nouvelles méthodes d’enseignement. Celles-ci consistent à mettre l’élève au centre de l’apprentissage, à mieux communiquer avec lui, à l’encourager à faire usage de cette langue de plus en plus parlée dans le monde et améliorer ainsi ses résultats scolaires.

Satisfait de l’enthousiasme des participants, Gaëtan Mayoukou, inspecteur général de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, les a exhortés à mettre en pratique les notions reçues : « Je suis toujours préoccupé par la problématique soulevée de mettre l’élève au cœur de l’apprentissage. En tant que professionnel, cela n’est pas pour moi une simple profession de foi, mais c’est un engagement qui va nous amener à évaluer notre pratique tous les jours. Le rendez-vous est pris sur le terrain pour voir si effectivement la communication est au centre de notre enseignement et apprentissage », a-t-il déclaré.

Satisfaction aussi des participants qui n’ont pas manqué de remercier l’ambassade des États-Unis et le ministère de tutelle d’avoir organisé cette formation très édifiante, comme l’a souligné en leur nom André Nsoukadia : « Elle nous a permis de savoir comment communiquer efficacement avec les élèves afin de leur permettre de parler la langue anglaise de manière linéaire. On nous a recommandé d’être flexibles, de nous mettre au même niveau que les enfants pour mieux communiquer avec eux et de les corriger à travers leurs erreurs. »

Ils ont exprimé le vœu de voir ce genre d’activités se multiplier. « Cette formation a été bénéfique pour nous. L’apprentissage ne s’arrête jamais. L’éducation nous accompagne tout le long de la vie. Même professeur, on a toujours besoin d’apprendre », a souligné Dieudonné Souami, un participant.

« Nous allons poursuivre le partenariat avec nos amis des services de l’ambassade des États-Unis. Nous allons également transmettre votre souhait que ce genre de formation soit multiplié », a promis Gaëtan Mayoukou.

Citant Nelson Mandela, pour qui « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde », Vanessa Nicole Rozier, conseillère aux affaires publiques, représentant l’ambassadeur des États-Unis au Congo, a appelé les enseignants et professeurs à travailler dur et ensemble pour changer le futur du Congo.

La formation a aussi connu la participation des inspecteurs de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation qui ont assuré la coordination. Après Pointe-Noire, le séminaire-atelier va se poursuivre à Oyo.