Enseignement supérieur : des soutenances de mémoire en santé publique

En rapport avec leurs thèmes, les finalistes issus des pays d'Afrique centrale ont expliqué au public l’efficacité, les faiblesses et les particularités du système sanitaire congolais dont les données sont encore peu disponibles.  

L’impétrant Archimède Osséré Bouya a défendu son mémoire sur le thème « La qualité de la supervision des Centres de santé du district sanitaire de Bacongo, à Brazzaville, en 2017 ». Il a notifié les insuffisances de formation en supervision dont les données variaient entre 83 et 100%.

À en croire cet étudiant, le degré de satisfaction des supervisés oscille entre 86% et 100%. Trois superviseurs sur quatre au district sanitaire de Bacongo ne remplissant pas encore les conditions de compétence.

Pour sa part, l’étudiante Roseline Diola, de nationalité gabonaise, a décrypté un thème portant sur « Le dysfonctionnement dans le processus des évacuations sanitaires hors du Congo de 2014-2017 ». Elle a relevé, dans ses enquêtes, que la prise en charge des malades par l’Etat congolais est partielle au niveau local et totale après évacuation sanitaire à l’étranger.

Enfin, Hermelon Liboli a développé le thème « Gestion des malades hospitalisés à l’hôpital de base de Talangaï au premier trimestre 2018 ». L’impétrant a éclairci sur le contrôle des repas offerts aux malades, le cycle de gestion de ces derniers et le rapport lits-médecins. « L’étude a révélé que l’organisation de la gestion des malades hospitalisés était bonne par rapport aux éléments du circuit, notamment l'hospitalisation, le suivi et la sortie. Un taux de 77,4% des patients sont satisfaits à l’accueil dans les unités d’hospitalisation. Par contre, un taux de 22% dans les services de pédiatrie, néonatologie et de gynécologie-obstétrique ne sont pas satisfaits. Aux services de la chirurgie, la médecine interne, la cardiologie, la dermatologie et des maladies infectieuses, 78% de patients sont satisfaits », a expliqué Hermelon Liboli.

Pour l'hôpital de base de Talangaï, ce dernier propose à l’Etat le désencombrement des services des urgences, d’accueil et d’orientation ; la réduction de la durée d’attente; le respect du régime alimentaire des patients et du circuit des médicaments; la révision des programmes de formation de base pour le personnel de soins ainsi que la mise à disposition des moyens matériels à l’accueil et à l’hospitalisation.