Enseignement supérieur : l’université catholique du Congo en phase expérimentale

L’université catholique du Congo a déjà amorcé sa phase expérimentale en attendant son inauguration officielle. 121 étudiants y suivent des cours dans diverses filières : les géosciences, l’informatique, les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie, entre autres. « Nous avons ici un vrai creuset de formation de l’élite congolaise dans des domaines de pointe qui concourent à la valorisation du capital humain », a indiqué Anatole Collinet Makosso après avoir visité les différents compartiments de cette université dont les laboratoires.

En dehors de la visite, une réunion a été tenue avec le comité de pilotage, la direction de l’université et les représentants des entreprises pétrolières. La rencontre a permis au gouvernement d’examiner quelques aspects du projet, notamment la problématique du transport des étudiants, la facilitation du passage au péage pour les membres de la communauté universitaire.

« Nous avons un accord-cadre avec l’Eglise catholique. Nous verrons comment le gouvernement continuera à l'accompagner dans le fonctionnement de cette université », a souligné le Premier ministre en précisant que cette université bénéficiera de l’aménagement de sa voie d’accès, de la construction des résidences, de l’installation des infrastructures sportives.

L’université catholique du Congo est le fruit de la coopération entre l’Etat congolais, l’Eglise catholique et les sociétés pétrolières dont TotalEnergies, Chevron et la Société nationale des pétroles du Congo réunies au sein du consortium pétrolier de l’exploitation Moho-Nord. Elle élargit l’offre en enseignement supérieur et s’est fixée entre autres objectifs de contribuer à endiguer la fuite des étudiants à l’étranger et leur permettre la mobilité à l’intérieur du bassin du Congo.