Enseignement technique et professionnel : la commission d’agrément tient sa onzième session ordinaire

Vendredi 13 Septembre 2024 - 15:30

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Cent cinquante et un dossiers des établissements privés seront examinés, du 13 au 14 septembre à Kintélé, à l’occasion de la onzième session ordinaire de la commission d’agrément ouverte par le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, en charge de l’Enseignement technique et professionnel. Il exhorte à la rigueur pour enrichir les méthodes d’évaluation.   

Sur cent-huit dossier de l’enseignement technique, soixante-un ont reçu un avis favorable et quarante-sept un avis défavorable soit 56,48% d’avis favorable. Au niveau de l’enseignement professionnel, sur quarante-trois dossiers, vingt-sept ont obtenus un avis favorable et seize un avis défavorable soit un taux de 62, 79% d’avis favorables.

En définitive sur cent-cinquante-un dossier des établissements privés de l’enseignement technique et professionnel présenté à la faveur de la commission d’agrément, quatre-vingt-huit ont reçus un avis favorable et soixante-trois un avis défavorable soit 58,28% d’avis favorables.

Les commissaires se focaliseront sur cent huit dossiers pour l’enseignement technique et quarante-trois de l’enseignement professionnel pour un total de cent cinquante et un dossiers des établissements privés. Ils veilleront aussi scrupuleusement sur l’application du décret d’évaluation des apprenants dont certaines écoles sont encore réfractaires, l’équipement des établissements d’enseignement privés ainsi que sur le système du contrôle régulier des établissements privés de l’enseignement technique et professionnel.

« Notre sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel, à travers les sessions de la commission d’agrément, crée les conditions pour rendre sélectives les écoles privées dont la pratique est indissociable à la profession », a indiqué Fifie Christelle Mouélé, directrice des établissements privés de l’enseignement technique et professionnel.

Bien que vulgarisés, les textes et conditions d’enseigner ou de diriger dans les établissements d’enseignement privés ne sont pas encore respectés. Le décret n°2003/20/527 du 27 mai 2023 fixant les modalités d’évaluation des épreuves des brevets ainsi que des baccalauréats techniques et professionnels n’est pas appliqué par certains gestionnaires des établissements.  

Par ailleurs, elle a relevé les améliorations sur le comportement managérial des administrateurs des établissements privés de l’enseignement technique et professionnel ainsi que le renforcement des équipements en rapport avec les filières d’apprentissage.   

Face aux promoteurs des établissements privés de l’enseignement technique et professionnel, le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé est resté très rigoureux. « L’exercice privé du métier de l’enseignement technique et professionnel est encadré par les textes, car il contribue à l’amélioration du capital humain, nécessaire au développement national. Le respect des lois et textes en vigueur est strict. L’agrément définitif se donne en raison de la qualité du service qui se délivre », a-t-il indiqué.

Le ministre est revenu sur le décret n°2003/20/527 du 27 mai 2023 qui fixe aussi les conditions de stages des apprenants de l’enseignement technique et professionnel avant leur admission au baccalauréat. « Le ministère n’a pas demandé aux promoteurs d’établissements privés de l’enseignement technique et professionnel de trouver les stages pour les apprenants car cela est du ressort exclusif du ministère », a précisé Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Le ministre encadré par les commissaires/Adiac

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