Etat civil : le HCR offre 2000 registres d’actes de naissance au Congo

Jeudi 12 Novembre 2020 - 11:45

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A l’occasion de la célébration du sixième anniversaire de la campagne de lutte contre l’apatridie sur le thème : « J’existe », le représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé, a remis le 11 novembre à Brazzaville deux mille registres d’actes de naissance, d’une valeur de trois millions FCFA, au ministre délégué chargé de la Décentralisation, Charles Nganfouomo.

Recevant le don et remerciant le HCR, Charles Nganfouomo est conscient de ce que l’une des causes de l’apatridie réside dans la faiblesse du système d’enregistrement des naissances. « Aux fins d’avoir zéro enfant sans acte de naissance d’ici à 2022, le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a initié un projet de loi instituant une procédure spéciale de déclaration d’enregistrement de naissance, de rétablissement d’identité et de transcription d’actes de naissance », a-t-il indiqué, avant de renchérir que la lutte contre l’apatridie au Congo est un combat d’ensemble.

De son côté, le HCR a estimé que l’acte de naissance étant un document stratégique dans la lutte contre l’apatridie, le présent don va permettre au gouvernement congolais de réduire, de manière significative, les risques d’apatridie dus au défaut d’enregistrement des naissances.

Par ailleurs, l’agence onusienne a appelé les dirigeants du monde à œuvrer pour l’inclusion et la protection des populations apatrides et à prendre des mesures rapides et audacieuses pour en éliminer.

En outre, le HCR pense que la pandémie de Covid-19 a plus que jamais démontré la nécessité d’inclure les apatrides et l’urgence d’en mettre fin au motif qu’une pandémie ne fait pas la différence entre les citoyens et les non-citoyens.  L’agence onusienne a estimé que priver des droits fondamentaux et, souvent, de l’accès aux services essentiels, de nombreux apatrides sont marginalisés sur le plan politique et économique. Ils sont soumis à des discriminations et sont vulnérables à l’exploitation et aux abus.

En dépit de progrès majeurs accomplis pour réduire l’apatridie dans le monde, depuis le lancement en 2014 de la campagne « I belong », en français « J’existe », la pandémie de coronavirus vient aujourd’hui exacerber nombre des difficultés et d’injustices auxquelles sont confrontées les apatrides, constate le HCR.

Notons que l’apatridie est un problème qui peut être facilement résolu et prévenu. C’est une question de volonté politique de changer le statut et l’existence d’un individu ; mais l’inaction, surtout au cœur d’une pandémie, peut avoir des conséquences potentiellement mortelles.

  

  

 

 

 

 

 

La Rédaction

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