Festival des abolitions : un rendez - vous de la mémoire ancestrale

Organisé en partenariat avec le 100 ecs, ce festival est un rendez-vous culturel et d’échange, un devoir de mémoire aux ancêtres.  Cette édition se déroulera sur internet avec les soirées en live sur Facebook live et une programmation alléchante.

La cérémonie d’inauguration aura lieu le 6 mai. Elle s’ouvrira par la lecture des œuvres poétiques de Christian Présent. En visio-conférence, Anouk Bertaux, historienne de l’art, abordera le thème : Humains : quand les arts nous révèlent les humanités et les déshumanisations à travers le temps.

Lors du rendez-vous des écrivains noirs, qui se tiendra le 11 mai, Régine Chardon présentera son ouvrage intitulé « 1714 ». Quant à Olivier Ollon, il édifiera le public sur ses diverses publications pendant que Matthieu Gama, depuis la Martinique, parlera de son essai « Le jour où les Antilles feront peuple ».

La soirée du 12 mai, Mathieu Méranville découvrira au public son livre « Noirs et préjugés » avec Serge Bilé et Blaise Mendjiwa pour son film « Le monde racisé du cinéma français ».  Le 18 mai sera réservé au Festival les couleurs du court.  Serge Diantantu planchera, le 20 mai, sur Simon Kimbangu et  Romain Ganer.

Le 25 mai sera consacré à la présentation des marrons et du marronnage.  « En quête de notre histoire » sera developpé, le 27 mai.  Juliette Smeralda abordera ses travaux sur « le corps Noir » ; le réalisateur David Pierre Fila parlera de son film « Sur les chemins de la Rumba » et Joseph Ndwaniye présentera son nouveau roman « En quête de nos ancêtres »

L’exposition en ligne « Kris d'Afrikantilles » dans la série « Devoir de mémoire » se tiendra du 6 au 29 mai.

En rappel, le Festival des abolitions réunit tous les deux ans des artistes, des chercheurs, des politiques, des philosophes sur les thématiques de l’esclavage, des abolitions et des réconciliations.