Fête du 1er mai : les travailleurs privilégient le dialogue dans la revendication de leurs droits

Mercredi 1 Mai 2019 - 17:26

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A l'occasion de la célébration de l'événement à Brazzaville, les centrales syndicales les plus représentatives du Congo ont réitéré leur engagement à poursuivre le combat social, par le dialogue, pour les conditions de travail de plus en plus améliorées.

« Nous devons combattre avec la même énergie la pauvreté, l’injustice sociale et défendre nos intérêts par tous les moyens en privilégiant le dialogue, la négociation, la consultation, la concertation pour une société juste et équitable », a indiqué Jean Bernard Malouka, secrétaire général de la Confédération des syndicats libres et autonomes du Congo (Cosylac), prononçant le discours des centrales syndicales à l’occasion de la fête du 1er mai. La célébration de l'événement a porté sur des réflexions et des échanges entre le vice-Premier ministre, en charge de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, les représentants du patronat et les syndicats.

Lors de cette rencontre tripartite, les centrales syndicales ont, par ailleurs, évoqué l’urgence des changements auxquels le monde du travail est ou sera confronté. Il s’agit, entre autres, du renforcement de l’espace démocratique au profit du dialogue social, de l’adaptation des modèles économiques aux programmes de développement centrés sur l’humain, de la création des emplois décents et durables en incitant la promotion des investissements dans les domaines clés, de l’institution d’une sécurité sociale pour tous... « La fête du travail reste pour les syndicalistes le moment de conquête de nouveaux droits », a fait savoir le secrétaire général de la Cosylac, tout en soulignant que cette année, la fête a été célébrée dans un contexte difficile, marqué par la crise économique et financière qui, selon lui, place le monde du travail dans un avenir incertain.

Pour le vice-Premier ministre, Firmin Ayessa, la rencontre entre l’administration, les syndicats des travailleurs avec leurs syndiqués, les organisations d’employeurs, témoigne de la volonté commune de promouvoir la paix sociale dans le monde du travail dans le pays. « Le gouvernement, dont la raison d’être est de trouver des solutions aux problèmes auxquels est confrontée la population en général et les producteurs des biens et services en particulier, s’en préoccupe. Il s’emploie à y trouver des solutions suivant les marges que nous offre la conjoncture », a-t-il déclaré.

C’est à travers le dialogue et la concertation que le gouvernement, les centrales syndicales et leurs syndiqués, l’ensemble du patronat pourront relever les différents défis auxquels le monde travail est confronté dans le contexte de crise que traverse le pays.

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Les syndicats et le patronat à la rencontre tripartie, au Palais des congrès, le 1er mai

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