Fondation Avsi : quatorze coopératives des personnes vivant avec handicap fonctionnent

Lundi 18 Avril 2016 - 16:55

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Dans le cadre du projet d’Amélioration de la situation socioéconomique des personnes vivant avec handicap dans la ville océane, qui arrive à son terme le 30 juin, la Fondation Avsi a organisé une série de descentes, accompagnée de ses partenaires publics impliqués dans ledit projet, pour leur permettre de localiser les coopératives implantées afin d’assurer leur suivi.

La visite guidée effectuée dans quatorze coopératives notamment des couturiers, des coiffeurs, des soudeurs, des menuisiers, des informaticiens, des éleveurs, des pâtissiers et autres implantées par la fondation a été très nécessaire, au regard des différents problèmes identifiés sur le terrain par les acteurs publics impliqués dans le projet, à savoir les directeurs départementaux et représentants de la l’Agence nationale de l’artisanat, de l’artisanat et de l’agriculture et des Affaires sociales de Pointe-Noire.

 

Du 4 au 15 avril, le coordonnateur du projet, Jean Claude Bassoumba a,  à travers cette visite,  permis à Jean Claude Demaboud et Célestin Nguimbi respectivement directeur départemental de l’Agence nationale de l’artisanat, de l’artisanat et de l’agriculture de Pointe-Noire ainsi que le représentant de la directrice départementale des Affaires sociales d’échanger avec les membres des différentes coopératives, de découvrir le lieu de leurs activités et d’identifier les problèmes qui minent le bon fonctionnement desdits coopératives afin d’assurer leur suivi à la fin du projet d’Avsi.

À l’issue de la visite, ces partenaires ont félicité Avsi de la mise en place effective des groupements des personnes à mobilité réduite malgré  quelques disfonctionnements. « C’est une satisfaction parce que les coopératives des personnes vivants avec handicap implantées par Avsi existent bel et bien dans la commune de Pointe-Noire. Mais, les partenaires publics de Avsi doivent continuer à les pousser parce que les personnes vivant avec handicap n’ont pas de volonté, elles sont habituées à une vie facile et surtout que  la plupart ont appris le métier à un âge assez avancé, cela nécessite un travail de conscientisation », a indiqué le président de l’association des personnes vivant avec handicape, Gaston Yomo, avant d’appeler ses amis handicapés à persévérer. « Nous avons eu la chance d’avoir une fondation qui est venue nous inciter à apprendre des métiers et a fait le nécessaire de nous regrouper en coopérative, il faut persévérer. J’espère que c’est le travail que nous allons faire les uns et les autres, chacun dans son domaine pour que ces coopératives puissent exister longtemps », a-t-il lancé.

Soulignons qu’à l’issue de ce programme de travail qui s’est achevé par la visite d’une porcherie de cinq têtes à Gamboussi sur la route nationale n°1, que gère Jean Serge Tchimbinda, Jean François Miahouama, chef de service agricole et élevage de Loandjili s’est inquiété de l’alimentation des bêtes. « Nous avons constaté que les bêtes ne sont pas bien nourri. Nous reviendrons ici prochainement  avec le chef de service élevage pour leur donner un programme par rapport à la nutrition des bêtes, c’est notre mission de permettre aux éleveurs d’améliorer la production ».

De son côté, Urbain Paul Koubali, chef de service handicapé à la direction  départementale des Affaires sociales, a remercié la fondation Avsi pour ce projet qu’il a mené sans faille durant les 3 ans au Congo, notamment à Pointe-Noire, au profit des personnes vivant avec handicap, qui sont l’un des cibles des affaires sociales.  « Ce projet qui va vers sa fin est bien fondé. C’est donc dans le souci de pérenniser ses activités à la fin du projet que cette visite a été organisée ». Cependant, il a souligné quelques problèmes identifiés, il s’agit de la faible rentabilité, le manque d’esprit coopératif, l’absentéisme des membres ainsi que le leadership.

Ces handicapés, a-t-il ajouté, pensaient que dès lors que les activités vont démarrer, ils auront un bon revenu alors que sur le terrain, ils ont rencontré d’autres réalités. « C’est un grand problème. Je pense que nous allons nous asseoir autant que pouvoir public parce que c’est nous les affaires sociales qui allons assurer l’accompagnement de ces coopératives en vue de leur pérennisation ».

Charlem Léa Legnoki

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: Jean Serge Tchibinda, le président de la coopérative des éleveurs"crédit photo Adiac" Photo 2 : Une image des porcs dans l'enclos "Adiac"

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