Forêt : la certification au menu de la réunion des experts

S’exprimant à l’occasion de cette rencontre, Grégoire Nkeoua, conseiller au minsitère de l'Économie forestière, a rappelé quelques actions fortes engagées par le Congo en vue de la gestion durable des forêts et dont l’objectif est de mettre sous aménagement toutes les concessions forestières. Il s'agit de les certifier pour moitié, à l’horizon 2016.

Martin Tadoum de la Comifac, est revenu sur le contexte de création du PPECF ainsi que sur l’objectif du programme à savoir : soutenir le développement de la certification forestière dans la sous région. Les échanges entre les participants ont permis de nombreuses observations sur certains textes. Notamment : ajouter une activité de plaidoyer de la société civile, appuyer l’administration forestière de la République du Congo à l’élaboration de directives vers le plan d’aménagement simplifié dans le Sud, appui aux PME du Sud Congo à s’engager à la certification forestière, à travers des audits à blanc, remplacer l’étude « sciage » par une étude sur l’« amélioration du rendement matière des usines », critère particulièrement noté par les audits, développer des synergies avec les programmes sous régionaux traitant de la question des PFNL et autres.

Rappelons que douze membres statutaires sur seize attendus (cf.annexe 3) ont pris part à ces travaux. On cite : le secrétaire exécutif adjoint de la COMIFAC, le directeur des forêts du Cameroun, le représentant de la République du Congo, le représentant de la RCA, le représentant de l’ATIBT, le directeur régional CIFOR, le président du comité de pilotage régional de la conférence des forêts denses et humides d’Afrique centrale (CEFDHAC), les représentants des socités forestières du Congo (IFO et CIB-Olam), les bureaux de certification (Rainforest Alliance et Bureau Véritas), la cellule de gestion du PPECF.