Formation: troisième session du cours international de paludologieLundi 19 Août 2013 - 16:22 Organisé par la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce séminaire de six semaines vise à renforcer les capacités des acteurs dans la lutte contre le paludisme qui constitue un problème de santé publique. Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Bonaventure Chelo, a ouvert cette session du cours international de paludologie, le 19 août, dans la salle de conférence du centre catholique Nganda. Pour lui, durant six semaines, les praticiens de terrain vont côtoyer les éminents professeurs, détenteurs du savoir en la matière. Les exercices de terrain ainsi que les apports des experts internationaux vont permettre d’améliorer encore le contact que nous voulons cordial et sincère. C 'est la raison pour laquelle il appelle à l’assiduité des participants, à l’engagement des facilitateurs et la disponibilité des encadreurs «pour obtenir encore plus que ce qui est attendu par la plupart de nous : éradiquer cette maladie qui nous harcèle et nous guette tous». De son coté, le directeur adjoint du ministre de la Santé publique, le Dr Faustin Chenge, pense que cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement des compétences techniques et managériales des acteurs sur les stratégies et les outils disponibles pour une nouvelle mise à échelle des interventions de lutte antipaludique. Durant six semaines, ajoute-t-il en s’adressant aux participants, vous serez davantage informés sur les stratégies de prise en charge des cas de paludisme, aux mesures préventives, à la lutte anti vectorielle, à la communication pour le changement de comportement, à la planification de la lutte, à l’approche épidémiologique du paludisme sans oublier la recherche opérationnelle et le partenariat dans la lutte contre cette maladie endémique. De son coté, le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé, le Dr Joseph Cabore, laisse entendre que la malaria ou le paludisme demeure une préoccupation de premier ordre pour les individus, les ménages et les communautés. Mais la lutte contre cette maladie fait face à plusieurs facteurs dont l’insuffisance de ressources humaines, la faiblesse des systèmes d’approvisionnement, l’accès limité des populations au diagnostic… Pour réussir la lutte contre le paludisme, il faut des ressources humaines suffisantes aussi bien en qualité qu’en quantité, motivées et disponibles. Et cette formation en paludologie s’inscrit dans cette optique, a indiqué le Dr Joseph Cabore. Aline Nzuzi |