Francophonie : qui sera le nouveau secrétaire général ?

Henri Lopes : écrivain congolais, homme politique, il est actuellement ambassadeur du Congo en France. Il a longtemps occupé des fonctions ministérielles dans son pays. Henri Lopes est considéré comme l'un des représentants les plus connus de la littérature africaine moderne. En 1972, il a été lauréat du Grand Prix littéraire d’Afrique noire de l'Association des écrivains de la langue française pour son livre Tribaliques. En 1993, l'Académie française lui a décerné le Grand Prix de la Francophonie. À 77 ans, l’écrivain congolais est à sa troisième tentative.

Adrien Houngbédji : ancien Premier ministre du Bénin, il serait le candidat officiel de son pays. Juriste de formation, il brigue pour la première fois le poste de secrétaire général de la Francophonie.

Michel Sleiman : il est l’actuel président du Liban. À 66 ans, le chef de l’État libanais veut apporter sa contribution à l’OIF.

Pierre Buyoya : la candidature de l’ex-président burundais, arrivé au pouvoir en 1987 par un coup d’État, a été officiellement annoncée par l’actuel chef de l’État Pierre Nkurunziza au début du mois d’avril. L'appui apporté à sa candidature par l'actuel président burundais Pierre Nkurunziza est loin de faire l'unanimité dans son pays où les treize années (1987-1993 et 1996-2003) de pouvoir du major-président n'ont pas laissé que de bons souvenirs. Pierre Buyoya (65 ans) est actuellement représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel.

Jean Ping : ancien président de la Commission de l'Union africaine, ancien ministre et l'un des proches d'Omar Bongo Ondimba, le Docteur Jean Ping (72 ans) est lui aussi candidat à la succession d’Abdou Diouf. Ils sont deux avec Henri Lopes à briguer le secrétariat général de l’OIF pour le compte de l’Afrique centrale.

Edem Kodjo : à 76 ans, l’ancien secrétaire général de l’Organisation de l’Unité africaine, deux fois Premier ministre de son pays, le Bénin, et actuel président de la Fondation Pax Africana, brigue pour la première fois le secrétariat général de l’OIF.

Dioncounda Traoré : la candidature du Pr Dioncounda Traoré, ancien président par intérim de la République du Mali, a été révélée au mois de mai par le site d’information en ligne du magazine Jeune Afrique. Après les élections de 2013, Dioncounda Traoré a ouvert un cabinet de consultant à Bamako. Depuis l’annonce de sa candidature, ni lui ni les autorités actuelles de son pays n’ont confirmé cette information.

Jean-Claude de l’Estrac : l’ancien ministre mauricien des Affaires étrangères et actuel secrétaire général de la Commission de l'océan Indien (COI) a été parmi les premiers à se porter candidat. Plusieurs organisations, dont l’Autorité intergouvernementale pour le développement, ont déjà annoncé leur soutien à sa candidature.

Autre candidature non négligeable à cette élection : celle de Kadré Désiré, actuel président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.