Opinion
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- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
J moins XDimanche 1 Décembre 2024 - 10:16 Lundi 20 janvier 2025, soit précisément dans quarante-neuf jours à compter du 2 décembre 2024… Immanquablement, la date de l'investiture du 47e président des États-Unis d'Amérique est sur toutes les lèvres pour un certain nombre de promesses que porte l'événement. Parce qu'en plus de sacrifier à une tradition républicaine - un président élu prenant la succession de son prédécesseur -, Donald Trump se retrouvera aussi face à d'autres fronts, presque tous liés à la place qu’occupe Washington dans le concert des nations. D’un certain point de vue, le ton est quasiment donné avec notamment les premières annonces du républicain sur le commerce international. Les Etats-Unis vont relever les droits de douane sur les produits provenant de Chine, du Mexique et du Canada. Les têtes d'affiche de la future administration Trump sont d'ores et déjà nommées, les unes et les autres étiquetées comme étant « pro » ou « anti » tel ou tel pays. Il faut dire que cette lecture analytique suffisamment médiatisée du profil des dirigeants est de nos jours très en vogue. D'après ces formules souvent basées sur des idées reçues - les médias et leurs grands spécialistes en détiennent le secret -, il y aurait parmi les collaborateurs désignés du président Trump des « inconditionnels » de l'Etat hébreu, des "agents " du président russe, Vladimir Poutine, des « intraitables » avec l’Iran, mais tous et toutes ont sans doute la mission de notifier aux nations qui voudraient relever la tête pour se mesurer à la première puissance de ne pas prendre leurs rêves pour des réalités. De toutes ces supputations, sans nul doute que le locataire de la Maison Blanche dès le 20 janvier est surtout attendu sur le dossier ukrainien. Comparé au conflit au Proche-Orient impliquant Israël, Gaza, le Liban et l'Iran, les hostilités entre l’Ukraine et la Russie suggèrent le risque de voir le monde basculer dans une crise d'ampleur : une troisième guerre mondiale ! Depuis les derniers échanges de missiles « dangereux » entre Kiev et Moscou, aux dires de beaucoup tous les ingrédients d’une telle escalade semblent réunis. Ayant à plusieurs reprises répété son opposition à la poursuite de cette guerre qui court vers sa troisième année, Donald Trump fait globalement figure de messager de la paix. Il n'empêche que cette posture le met en porte à faux avec les faucons qui voudraient en découdre à tout prix. Et la date de l’investiture du président élu des Etats-Unis porte toute cette charge émotionnelle qui montre à quel point la perte réciproque de confiance et la rupture du dialogue entre les nations sont de très mauvais signes pour l'humanité. Chacun devrait en prendre conscience. Mais s'il va être le jour des mille colombes, alors, vite, que le 20 janvier 2025 arrive ! Gankama N'Siah Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |