Gare routière du lycée Thomas-Sankara : les voyageurs peinent à trouver des moyens de transportVendredi 11 Janvier 2019 - 11:17 Depuis quelques jours, le site est désert et les usagers passent des journées entières en quête des véhicules en partance pour la nationale 2, suscitant indignations, inquiétudes et interrogations.
La gare routière du lycée Thomas-Sankara qui, jadis, était remplie de véhicules, est depuis quelques jours vide. Les véhicules sont à peine visibles, ne répondent pas aux besoins des usagers. Une situation qui a entraîné la hausse du prix de transport, passant à 10 000 FCFA, par exemple, pour des distances qui se négociaient à 5000 par passager. « Cela n’est pas notre faute. L’état de la route ne nous permet pas de bien circuler ; à certains endroits, nous sommes parfois obligés de prendre des petites voies secondaires avec tous les dommages que cela pourrait causer aux véhicules. Le trajet que nous faisions en quatre heures par le passé nous prend actuellement toute une journée. Compte tenu de tous ces aléas, nous avons revu le coût du transport à la hausse », a expliqué un chauffeur interrogé sur le site. Construite pour améliorer la desserte de la partie nord du pays, la route nationale n°2 devient un souci, une épine dont les effets néfastes se font sentir sur le vécu quotidien de la population de Brazzaville, notamment avec la flambée des prix de certaines denrées alimentaires, désorientant et perturbant profondément certains ménages et les commerçants. Il revient donc aux pouvoirs publics de prendre les dispositions nécessaires et urgentes pour soulager la population et sauvegarder cette voie unique conduisant vers la partie nord du pays et qui facilite la circulation des biens et services, l’investissement ainsi que les échanges commerciaux. Cisse Dimi Légendes et crédits photo :Photo: des passagers en attente de moyens de transport Notification:Non |