Genre: la Fondation aide et solidarité exhorte les femmes à dénoncer les actes de violence.Mercredi 3 Février 2021 - 17:15 Une matinée de sensibilisation aux violences faites aux femmes et aux filles a été organisée le 31 janvier à l’école du 15 août 1963 au quartier Nkouikou dans le 4e arrondissement Loandjili par la Fondation aide et solidarité que dirige Bernard Serges César Bouya.
La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1993 définit la violence à l’égard des femmes comme «Tout acte de violence dirigé contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques y compris la menace de tels actes, la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. En lien avec les dispositions réglementaires internationales en la matière, deux communications ont été faites par Virginie Ndessabeka, déléguée aux projets et relations avec les institutions au sein de la Fondation aide et solidarité qui a exposé sur la typologie des violences basées sur le genre. Quant au Dr Carmel Matoko, déléguée générale chargée de la coordination au sein de la Fondation aide et solidarité, elle a axé son intervention sur les conséquences de ces violences et les voies de recours. Les violences physiques, sexuelles, sociales, celles liées aux croyances religieuses, psychologiques, économiques ont été répertoriées par la première oratrice étayées par des exemples concrets pour mieux édifier l’auditoire, tandis que la deuxième intervenante a axé son propos sur l’intérêt de dénoncer ces violences quelles qu’elles soient, car l’omerta ne peut être la solution. Bien au contraire, la posture du silence a des conséquences désastreuses sur la vie du couple en général et celle des enfants en particulier, qui sont souvent à la merci de la rue avec toutes les conséquences qui en découlent (banditisme, errance, vagabondage…). Pour elle, les femmes doivent, en cas de violence, appeler les numéros verts : 117 et le 14 44 ou bien s’adresser aux pouvoirs publics tels les ministères en charge des questions de femme et celles des affaires sociales, sans oublier les associations et ONG sœurs en charge des questions de violence telles : le comptoir juridique junior, Azur développement, Asi… « Si tu ne reconnais pas ta maladie, tu ne peux pas la traiter », a-t-elle conclu. Au cours des échanges, de nombreuses femmes, après avoir fait des témoignages émouvants et pathétiques sur les situations de violences subies dans le foyer, ont pris la décision de briser le silence maintenant qu’elles sont informées de la démarche à adopter. A la fin de l’activité, Bernard Serges César Bouya, président de la Fondation aide et solidarité, en compagnie des membres de ladite fondation, a remis une enveloppe à chacune des femmes présentes à l’activité comme « Don de renforcement de leurs fonds de commerce ».
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :La photo de famille après la sensibilisation de la Fondation Aide et Solidarité
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