Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
À haute voix !Samedi 21 Septembre 2013 - 8:46 Est-ce pour convaincre leurs adeptes du bien-fondé de la parole qu’ils véhiculent de jour comme de nuit que dans les respectables assemblées religieuses les pasteurs, diacres, prophètes ou apôtres parlent toujours à haute et très intelligible voix ? Est-ce pour atteindre ce but toujours que des haut-parleurs accrochés aux portes de ces assemblées jouent à fond sur le même registre ? Pour tout dire, le phénomène religieux, très ancien par ailleurs, a pris de l’ampleur au Congo et rien, a priori, ne pourrait l’arrêter. À quoi bon, d’ailleurs, songer à mettre un terme à une activité dont l’adhésion est volontaire ? Croire est en effet un acte de conviction qui engage chacun devant son Dieu, chacun devant sa responsabilité. Il n’est donc pas question d’apprendre à quiconque fréquente telle église ou telle autre qu’il est sur le mauvais chemin. En toute chose, cependant, il est de bonne école de s’armer de discernement, de chercher à apprendre d’autrui ce dont on a besoin pour avancer, gagner quelque chose ou réussir. Dans les nombreux hangars qui accueillent les « enfants de Dieu » à travers les rues de Brazzaville, Pointe-Noire, Kinshasa et ailleurs, des témoignages abondent sur les bienfaits de l’Église. Ils sont aussi édifiants, tout de même, sur les abus dont se rendent coupables les intercesseurs appelés à conduire le troupeau à bon port. Ce qui fait dire à certains, non sans raison, que l’on est en présence d'un fourre-tout où tous les scandales sont permis. Celui de la nuisance sonore étant le moindre, du fait qu’il met sur un pied d’égalité maisons de prière et bars-dancings. Gankama N'Siah Edition:Édition du Samedi (SA) |